5 ème Chapitre ~ Comme une maison neuve.

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Quel changement !!!

Ils ont replanté même des fleurs et des arbustes pour cacher les poubelles de devant, c'est déjà plus joli.  

Je trouve que Lyse a fait un miracle, tu ne trouves pas Nicolas ?

- Oui, et c’est ce qui m'inquiète vu l'extérieur, je me demande comment c'est à l'intérieur. Tu es entrée pour voir ?

-  Non, je voulais être avec toi et Angie.

- Quel miracle ! Au fait où sont les cartons ?

- Ils ne sont pas encore arrivés, j’ai essayé de joindre Lyse, mais c’est toujours occupé, on aurait dû les mettre chez Angie.

- Mais Mama tu les aurais mis où ?

- Je sais, qu’il n’y avait pas de place, mais peut-être que si on les avait bien entassant jusqu’au plafond, j’aurai eu au moins mes affaires.

- Tu vas les revoir tes affaires, arrête de marmonner. 

Angelina ne vient pas ?

- Si, elle m'a dit qu'elle fermait juste la porte.

- Elle en met du temps... 

- Attends-je l’appelle. 

Allô, Angelina ! Qu’est ce que tu fais ?

- Je ne trouvais plus mes clés, mais le pire c'est que l'on vient de m'appeler, je dois être au boulot dans 1h30, un truc urgent  C'est la poisse ! 

- Zut! Tu vas pouvoir venir voir  l'intérieur ?

- Oui, j'arrive.

- J’ai un double appel, je te laisse à toute de suite. 

 Allô, Lyse ! Mais où est tu ? Mama est furieuse.

- Ecoute Nicolas, j’ai dû partir en urgence sur un chantier à Sunset Valley. Ne vous inquiétez pas le déménageur va arriver, je lui ai demandé de vous aider à ranger. Alors dis-moi ce que tu penses de ta maison ?

- Je ne vais pas te mentir, vu de l'extérieur je ne la reconnais plus. Mais tu avais raison, elle en avait vraiment besoin.

- Ouf ! Tu m’as fait peur. Et l’intérieur ? 

 On attend Angelina pour entrer, j’ai besoins de soutien, quand je vois déjà l’extérieur.

-  Tant que ça ? Et Mama non plus n’est pas entrée ?

- Non, elle nous attend.

- wouhaaa ! Ce n’est pas possible, c’est incroyable !

- A qui le dis-tu, c'est même un miracle !

- Nicolas, je dois te laisser, embrasse tout le monde de ma part et ne m’appelle que si tu aimes.

-  T'inquiète, tu auras de mes nouvelles, surtout si je n’aime pas, à plus Lyse. 

Enfin te voilà !

-Excusez-moi. J’ai dû me changer, le bureau m’a appelé.

-Tu peux  rentrer  un peu quand même ?

- Oui bien sûr !    

- Alors prêt à découvrir notre nouvel intérieur ?

-  Je pense que oui, à ce stade je suis même excité.

-  On nous aurait aussi changé notre  Nicolas ?

-  Attendez, je vais peut-être crier plus fort qu’Angie quand je verrai l’intérieur.

 - C’est malin !      

 Allez,  les filles d'abord.

-D'accord.

- Attention les enfants le sol est tout neuf, alors, il glisse un peu, à droite vous avez la cuisine et à gauche le salllle, ooh !

- Mama, je croyais que tu n’étais pas entrée !

- Non ! Non ! J’ai seulement supposé, je me trompe peut-être.

- Tu es terrible Mama. Cela m'étonnait aussi, toi ne pas être entré, alors que tu avais les clés et que tu te trouvais seul devant la maison.

                                   Ah! Ah! Ah! Ah!

Nicolas vas-y, il vaut mieux que je reste derrière toi.  

- Pourquoi ?

- On ne sait jamais, je pourrais au moins te retenir de tomber en arrière quand tu découvriras ton intérieur. 

-  Je pensais que tu étais là pour me remonter le moral et non pas pour le démolir ! 

- Aller entre et tais-toi ! 

 Wouhaou ! Mon salon.

- Mama ne fait pas semblant de le découvrir.

- Je ne fais pas semblant, je ne me lasse pas de le regarder. 

Ce n’est pas possible où est ma maison ?

- Ne fais pas le rabat-joie, c’est super, regarde.

- Oui, c'est très moderne Angie. 

                                     Regardez par ici les enfants !      

Contemplez la cuisine les enfants !

Je vais pouvoir vous faire de bons desserts.

-  Mais Mama, tu cuisinais déjà très bien sans avoir eu… çà !

- Çà, Nicolas, c’est une cuisine ! J’ai plus de place maintenant et les plombs ne sauteront plus. 

Mama je pense que moi aussi je vais venir cuisiner ici, quand on la voit, on a tout de suite envie de se mettre au fourneau !

-  Tu vois Nicolas même Angie le dit.

- De toute façon vous les filles vous vous plaignez toujours de tout et de rien.

- Mon pauvre quel supplice de nous supporter ! 

Quand on regarde l’ensemble, ça change complètement. J’aime beaucoup.

-  Merci ma petite Angelina ! Au moins, tu as de goût, toi.

 J’aime beaucoup ces luminaires, ils sont bien assortis au reste !

- Tu t’extasies même après des luminaires ?

- Et oui cela te dérange ?

- Non !  Mais vous êtes un peu bizarre vous les filles.

- Non... je ne trouve pas.

- Normal Angie, t’es une fille.

- Je vais vous montrer ma chambre cela sera plus intéressant que de t'entendre. 

 Oh ! La, la !

Ma belle chambre, c’est comme si elle avait eu le pouvoir de lire en moi. C’est incroyable !

Nicolas, Lyse ne serait-elle pas un peu sorcière ?

- Je pense que oui, c’est pour ça qu’elle à quitté la ville si rapidement de peur que je ne l’étrangle. 

- Moi, j’aime tellement ma chambre que je suis même pressée d’y faire une sieste.  

Quoi !  Toi faire une sieste ? Ça serait une première!

- Je dis comme Nicolas, Mama.

- Merci les enfants.

                               Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !

-  Au fait Nicolas et ta chambre ?

- Tu n’es pas pressé de la voir ?

- Peut-être moins que toi Angie !    

 - C’est vrai, je l’avoue.

Tu peux entrer la première Angie. 

- Moi ? 

- Oui, et toi aussi Mama.   

Vous ne dites rien les filles ? Vous avait perdu votre langue ? Lyse aura au moins réussi à vous faire taire quelques secondes, il faut que je pense à lui envoyer des fleurs pour l’événement... là vous me faites peur.

Bon, je vais entrer, je veux voir... à oui, je comprends mieux. 

- On va te laisse seul avec ta chambre, si tu as besoin on est juste à côté.  

Rien à voir avec mon ancienne chambre,  je la trouve très classe. 

Je ne sais même pas quoi dire, pas de chichi, c'est ce que j'avais peur.

J’adore. 

Alors Nicolas à part ta chambre que je sais que tu aimes, tu en penses quoi réellement de ton intérieur ?

- Wouai.

- Cela signifierait que tu aimes ? 

- Je ne pensais pas à çà. 

- Ce qui signifie ?

- C’est très moderne !

- Donc tu n’aime pas ?

- Je te fais marcher Angie, j’adore, ma chambre, le salon, la cuisine.... tout quoi.  

- Ce n’est pas possible, je tombe toujours dans le panneau.

-  C’est pour cela que je ne me lasse pas de te taquiner ma petite Angie.

- J’avais vraiment peur de devoir dire à Lyse de te remettre tes vieilleries.

- En tout cas vu le travail qu’elle a fait ici, je comprends maintenant d’où viens sa réputation.   

 Les filles vous me le dites si je vous gêne, mais je voudrais bien vous dire au revoir, je dois aller travailler, moi.  

- Moi aussi Nicolas, je vais devoir partir travailler. J’ai seulement deux trois trucs à dire à Mama et je pars après.

- D'ac,  peut-être à ce soir, Angie ?

- Peut-être.

- A ce soir Mama.     

Au fait Mama j’ai lu l’article sur le livre de Nicolas dans le journal, c’est une idée de son éditeur ?

-  Oh ! Non, je pense que c’est un bon à rien, son livre est excellent et il ne fait rien.

-  C’est Nicolas.

-  Nicolas est bien trop modeste.

-  Ce n’est pas vrai, c’est toi ?  

Oui, et j’en suis même fière. Si je devais attendre le bras cassé de son auditeur, on serait encore à attendre pour la promo de son livre,  la promo du livre se fera au stade avec dédicace bien sûr.

- c'est, génial ! 

On pourrait faire une petite fête après, quand penses-tu ? 

- Oui, bonne idée, j’aimerais bien  que lyse soit là aussi, je vais l’appeler. 

Tu penses qu’il l'a revu ?

- Qui donc ?

- Sa Jenny !

- Angelina ce n’est qu’une histoire.

Mais il m’a dit que quelque chose c’était passé au cimetière.

- Ah, il t’en a parlé.  Je pense plutôt que c’est son esprit qui lui a joué un tour. 

Plus d’imagination que de réalité, tu vois ce que je veux dire.  

Il me semblait si triste.

- Mais il va mieux maintenant et ça c’est grâce à toi, à ta douceur ma chérie.

- Je suis ravie d’avoir contribué à son bon moral.  J’étais juste inquiète, mais si tu dis que cela va mieux.

Mama, je dois filer maintenant mais peut-être à tout à l’heure.     

Tout est rangé ?

- Oui, les déménageurs, on bien travaillé. 

- Angie n’ai pas là ?

- Non.

- Tiens, on sonne.

- C'est peut-être elle. 

Maman, elle est vraiment très belle maintenant la maison.

- Tu as raison, tu sais que Nicolas est riche et on m’a dit qu’il n’avait personne, c’est un très bon parti. Alors fait pas trop de gaffes, il pourrait bien te remarquer.

- Tu crois ?

- Fais-lui les yeux doux, soit charmante, et comme tous les hommes, il ne pourra résister.

- Je le trouve beau, un vrai prince charmant.

- Il arrive, tient toi Emmy .  

Bonjour madame Leroy

-  Bonjour Nicolas

- Bonjour Emmy.

-  Bon... bonjour nocolas, heu … pardon Nicolas.

-  C’est moi qui te fais cet effet ? Ne rougie pas Emmy, je te connais depuis si longtemps, tu portais encore des couches. 

Tu n’as que 8 ans de plus que moi.

- Aaah ! Mais ce sont quand même 8 de plus.

- Bonjour Elena, bonjour Emmy.

- Bonjour Mama.

 - Elena, comment vas-tu ? Tu passais par là ?   

On est venu voir ta maison tout le monde ne parle que de ça dans le village, cela n’a plus rien à voir avec l'ancienne. 

C’est super !    

C’est vrai que Lyse a fait un très bon travail, la maison est totalement métamorphosée.    

  Je suppose Elena que tu veux voir l’intérieur.

- Je suis venu pour ça ! 

- Emmy tu veux venir aussi ?

- Si je ne dérange pas, je voudrai bien.   

 Aller venez entrer.

(Bizarre, j’ai l’impression qu’Emmy a un faible pour Nicolas,  il ne faut pas qu’elles restent très longtemps, se sont de vrais parasites ces deux là. )  

J'ai lu dans le journal pour le livre de Nicolas, il doit être super.

-  Oui, Nicolas fait sa promo à la fin de la semaine au stade.

- Emmy m’arrête pas de me le demander.

(C’est ça, dit moi plutôt que tu veux caser ta fille avec mon petit, mais moi je n’en veux pas de ta fille. Il faut, que je trouve quelque chose pour qu’elles partent).

- Ecoute Elena, je ne sais pas ce que j’ai, c’est sûrement la fatigue, je dois m'allonger un peu.  

- On va vous laisser, à bientôt, Mama.    

Enfin partie!

- Tu les as bien vite expédiés!

-  C’est vrai je pensais qu’elles ne partiraient jamais. Emmy était collée à toi.

- Oui, étrange  son attitude, je ne savais vraiment pas quoi faire pour ne pas la vexer.

-  De toute façon, tu ne comprends jamais rien, tu es un cas désespéré mon chéri. On va manger ?

Tu n’as pas faim ?

- Je ne sais pas, il me semble que j’ai oublié de faire quelque chose d’important.

- ça va te revenir, j’aime bien le programme qui va commencer à la télé, tu viens le voir avec moi ?

- Oui, de toute façon, il n’y a rien d’autre à faire et je suis claqué pour sortir. 

Alors quant est-ce que tu me présentes une jolie fiancée ? Je voudrais bien être grand-mère er ne me dit pas que tu n’as personne dans ton cœur ?   

Humm…..

- Je te soûle, c’est ça ?

- Mais non, je cherche.

- Que cherches-tu ?

- Le nom de ma fiancée.

 -Tu te trouves malin... dis-moi juste que ma conversation t'ennuie et je comprendrais. 

- J’essaye de suivre ton émission, mais ce n'est pas facile avec toi qui parle tout le temps.

- Moi, je peux suivre et te poser des questions et écouter tes réponses.

- Fortiche Mama.

As-tu pensé à envoyer les fleurs à Angelina pour la remercier ?  

Je savais bien que j’oubliais une chose importante.

- Tu es impossible.

- J’ai seulement oublié, mais je le ferais demain, on ne va pas disparaître de la surface de la terre.

- N’oublie pas, sinon je le fais moi, mais c’est mieux si c’est toi.

- Je ne comprends pas pourquoi, mais promis je le fais demain.

- Nicolas, il est tard je vais me coucher.

- A demain Mama.     

 Je pensais qu' ils  dormiraient tous...                             

 Il est là.

J’ai si besoin de toi, besoin de te sentir. Cette souffrance insupportable me ronge de l’intérieur. Est-ce là ma punition ? Pour ne pas avoir accompli le pacte.

Je voudrais te dire toute la vérité, mais rien ne pourra plus rien changer.

Malgré ma souffrance, je veux que tu sois heureux même s’il le faut avec une autre.

Mon cœur à du mal à l'accepter.
Voilà l'amour impossible, l'histoire d'une jeune fille née et morte trop tôt et d'un garçon né des siècles trop tard,  malgré les différences et le temps qui les séparent, ils s'aiment... je l'aime.