15 ème Chapitre ~ Le feu à la Clinique
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Eh ben, ce n’est pas trop tôt !
- On a dû ruser pour sortir sans qu’on nous pose de question, depuis l’accident de la fille, on est dans le collimateur de Danaé. Elle se doute, qu’on y est pour quelque chose. Tu sais bien qu’on n’avait pas le droit de s’attaquer aux innocents pour arriver à nos fins.
- Laisse-moi rire, si on avait réussi à lui apporter Nicolas, elle nous aurait couronnés. Les lois sont là pour être contournées et détournées et vous n’êtes que des mauviettes pour trembler ainsi.
Maintenant tout ce que je veux savoir c'est, où est le livre ?
- Désolé, on ne l’a pas trouvé.
- Comment ça ?
- On a regardé par tout, mais rien. On ne sait pas où Mama l’a caché, je t’assure qu’on a bien regardé par tout.
Vous êtes des incompétents !!
Vous ratez l’accident d’Angelina, vous n’êtes même pas arrivé à faire tomber Nicolas de la falaise et maintenant vous êtes incapable de trouver un livre, un malheureux livre.
Mais pourquoi tiens-tu autant à ce livre ?
- Mais vous n’avez encore rien compris ? Ce n’est pas possible.
Comment pensez-vous avoir des sièges à l’assemblée, si on ne prouve pas le lien de parenté de ce Nicolas avec la famille Rhodes.
Je veux me présenter devant l'assemblée et la présidente Danaé avec le livre de toute la descendance de cette maudite famille et en bouquet final la tête de Nicolas.
J’aurais réussi là où tout le monde a échoué. Et ils auraient été obligés d’honorer leur contrat qui est de donner le plein pouvoir de vie ou de mort à celui qui arriverait à exterminer la famille Rhodes.
Mais comme je ne suis entouré que d’incapable, je n’aie rien à présenter.
Je vais être obligé de changer les plans.
Heureusement que j’ai toujours des idées et là ne me décevait pas.
- On doit faire quoi ?
- On va tous les faire cramer, calciner, carboniser, vous voyez quoi !?
- ??
- Comment on va faire ?
- On va mettre le feu à l’hôpital.
- J’adore cette idée, c’est génial.
- Je veux prouver…
- Comment "je"
- Je veux dire, on pourra ainsi prouver au reste de la communauté que l’on est digne de recevoir ces sièges et pourquoi pas ensuite remplacé la vieille Danaé, qui me semble bien faible en ce moment.
- Notre présidente Danaé ?
- Oui ! Et pourquoi pas la faucheuse dans la foulée !
L’assembler va se réunir dans quelques heures et il faut réussir coûte que coûte.
Nausicaä, s’il te plaît laisse-moi mettre le feu, je te promets que je réussirais.
Tu sais que j’adore mettre le feu.
- D’accord.
Et moi, je neutraliserais l’alarme et le téléphone, ainsi le temps qu’ils arrivent à prévenir les pompiers, cela sera trop tard.
- Oui, pas mal, faites comme ça.
Mais ne me décevait pas cette fois-ci.
Et toi Alana, tu devras tenir les portes fermaient, ainsi personne ne pourra sortir. Je veux Nicolas, je le veux mort avant le lever du jour, où vous me le payerez très cher.
- Mais Nausicaä, il y a des centaines de gens innocents dans cette clinique, il y a même des enfants.
- Et alors, je veux Nicolas, de toute façon ils devront bien mourir un jour ou l’autre que ce soit aujourd’hui ou demain, ça ne me pose pas de problème et qu'à toi non plus si tu ne veux pas avoir de problème.,
Rendez-vous ici à minuit et ne soyez pas en retard.
- Nous serons là, Nausicaä.
Elle a complètement disjoncté cette fois-ci. Faire brûler la clinique avec des centaines de gens dedans.Non, je ne peux pas laisser faire.
Il faut que je prévienne quelqu’un, mais qui ?
Je sais…
Je pense qu’elle comprendra.
Je viens de faire du café, tu en veux une tasse ?
- Oui, merci.
Il est très bon.
- Merci, tu as fini ta journée ?
- Non pas encore, je n’ai pas d’opération de prévu, mais j’ai des dossiers à voir.
- Et toi ?
- Moi, c'est la visite de mes patients que je dois faire et surtout la belle aux bois dormant.
- Qui ?
- La patiente avec ce mal mystérieux, que l’on a opéré.
- Je n'avais pas pensé à ce surnom. Je voulais te dire quand même que tu as été une très bonne assistante dans cette opération.
Merci beaucoup.
Mais dis-moi, tu penses vraiment qu’il n’y a pas une autre méthode ou un autre remède pour la sortir de ce drôle de sommeil ?
- Sincèrement, j’ai fait tout ce que je pouvais, toi aussi, maintenant, je pense faut laisser le temps aux temps.
- Cela fait quand même plusieurs mois, qu'elle est sous perf et dans ce sommeil.
- Je sais...
Il y a un problème Mama ?
- J’ai les jambes qui s’engourdissent, il faut que je marche. Je vais à la cafétéria, veux-tu que je te ramène quelques choses ?
- Peut-être un café... Mama ? Tu vas bien ?
Nicolas, pardonne-moi, de craquer comme ça, mais j’ai si peur.
- Mama, moi aussi, j’ai très peur.
Mais Mama, il ne faut pas craquer devant elle. Toi, qui me dis toujours d’être positif, soit forte, on y est presque.
- Tu as raison mon chéri. Je vais aller faire un tour, cela me fera du bien.
- D’accord, Mama.
Maintenant que je suis hors de la chambre, j'espère qu'il va finalement ouvrir le paquet qui est là depuis des semaines, j'ai préféré le mettre dans la boite aux lettres, pensant qu'il allait l'ouvrir tout de suite, mais ça n'a pas marché.
Je me demande s'il est libéré de cette malédiction, s’il avait déjà 1 mois quand je l’ai trouvé, il pourrait très bien avoir déjà ses 25 ans.
Mais si ce n'est pas le cas, il les aura dans très peu de temps, ce qui veut dire qu'il est toujours en danger.
... Et comme mes migraines ne me lâchent pas, le danger doit toujours être là.
Ce paquet commence à prendre la poussière, je vais voir ce qu’il y a dedans.
Un livre !? Qui peut bien m’avoir envoyé un livre. Pas de carte !
Mama m’a parlé d’un livre, mais c’était un livre qui parlait de la famille Rhodes.
Celui-ci porte un drôle de titre « à toi qui fait partie de nous, afin que tu caches d’où tu viens »
Bon, je vais le lire à haute voix... Angie, tu n'es pas contre de la lecture, j'espère ? Tu vas en avoir, si tu n’aimes pas, fait le moi savoir (si au moins tu pouvais vraiment le faire).
Curieux ça ressemble plus à un journal intime qu’à un romain. Ça va te plaire Angie, il parle d’amour.
Plus étrange encore, j'ai l'impression qu'il m’est destiné, tient une marque-page au dernier chapitre ?
Chapitre "Ton histoire" désolé Angie, je vais commencer par là.
J’espère mon petit Ethan, notre fils bien-aimé que notre plan a réussi.
Nous espérons que tu lises ce récit de tes ancêtres en ayant réussi à fêter tes 25 printemps.
Je m’appelle Maëlle, j’ai épousé ton père Connors, alors que je n’avais que 16 ans et lui 18. Notre amour pour toi était plus fort que tout, nous ne regrettons pas ce que nous avons dû faire pour te sauver.
Ton père... Mon père ? C’est une plaisanterie !? Qui est cet Ethan ?
Pourtant, c’est comme si elle s’adressait à moi... désolé Angie d'interrompe ainsi l’histoire, mais la façon dont ce livre étrange est écrit me perturbe.
Merci d’être là et pile à l’heure en plus.
Vous faites des progrès.
- Pourquoi nous as-tu demandé de venir plus tôt, il y a un soucis ?
- Non, j’ai préféré avancer l’heure de notre grand feu car, je veux en finir au plus vite, Nicolas va avoir 25 ans dans quelques heures, il ne faut pas qu’il les atteigne, au lever du jour cela serait trop tard.
Alors, Arad tu neutralises l’alarme, Angeni, tu mets le feu et toi Alana, tu gardes bien toutes les portes de l’hôpital fermées.
Et moi, je retourne au muselet pour vous couvrir si quelque chose tourne mal.
Allez, qu'attendez-vous au travail !
Il faut que je fasse quelque chose.
Elle ne sera jamais là à temps.
Elle n’est pas au courant que Nausicaä a avancé l’heure, en plus Nausicaä retourne au Muselet et nous, on fait sa sale besogne. Comment vais-je procéder ?
Mama, enfin tu es revenue, tu sais le paquet que j'ai reçu, il y a quelques semaines.
- Oui, tu veux dire, il y a plus d'un mois.
- Oui, si tu le dis, tu ne vas pas le croire, c’est un livre et le dernier chapitre de ce livre parle d’un enfant qui a été déposé devant le muselet de Rhodes Sunset, il y a 25 ans.
Il donne même des détails sur la lettre " R" qui se trouve sur ma petite couverture de bébé. Mama, tu penses que ce livre pourrait parler de moi, de ma famille?
- Enfin, tu l’as lu, j’étais désespérée.
- C’est toi ? Ce livre c'est toi qui l'as mis dans la boite aux lettres ?
- Oui, mon chéri.
- C'est le livre dont tu me parlais souvent ?
Tu as mis aussi ce marque-page ?
- Oui, le reste, tu pourras le lire plus tard, je voulais vraiment que tu saches que tes parents t'ont aimé plus que leur vie. Ils voulaient te donner une chance de survivre à cette malédiction. Ils m’ont choisi pour t’élever, ainsi personne ne pouvait savoir que tu étais un Rhodes.
Mais ton chakra était trop fort, ils ont fini par tout découvrir.
Tu penses qu’ils pourraient encore essayer ? J'ai peut-être déjà 25 ans ?
- Je n'en sais rien.
- J’ai lu dans la dernière page une copie d'une partie de mon acte de naissance, mais sans le jour de ma naissance, uniquement le mois, mon prénom Ethan et ceux de mes parents. Pourquoi me cacher mon jour de naissance ? Je me demande, si ce n'etait pas volontaire.
- J'en suis sûr. Oui, j'y ai pensé moi aussi. Ils n'ont mensionné que ton mois de naissance, sûrement pour te donner une double chance, mais je suis sûr d’une chose, c’est qu’ils ne renonceront pas aussi facilement et la preuve, ils se sont attaqués à Angie pour t'atteindre.
- Ce que tu veux me dire, c'est que je n’aie aucune chance de m’en sortir ?
- Nicolas, je ne laisserais personne te faire du mal, tes parents ton confié à moi, je serais à la hauteur de ma tâche.
Je comprends mieux maintenant la voiture sans conducteur, cette envie sans vraiment avoir envie de me jeter de cette falaise. Merci, merci Mama pour ces recherches.
- Allez, viens là mon petit, je savais l’importance que cela avait pour toi, c’est pour cela que j’ai fait toutes ces recherches. Mais je ne savais pas, je n'avais aucune idée sur quoi j’allais tomber. J’ai été très surprise et ensuite très inquiète.
- Cela me fait bizarre de savoir qu'en fait, je m’appelle Ethan, mais je sais maintenant d’où je viens et cela même si j’ai encore beaucoup à apprendre sur ma famille. Je comprends mieux ton comportement envers moi... Pardon Mama.
Nicolas, tu ne trouves pas que ça sent bizarre ?
- Ça sent le cramé.
- D’où ça peut venir ? Tu penses que ça vient de dehors ?
- Je ne sais pas, je vais voir par la fenêtre.
Alors, tu vois quelque chose ?
- Non ! Tout parait calme. Mais ça sent de plus en plus fort.
- Si c’était un incendie Nicolas, les pompiers auraient été prévenus.
- Oui, toute la ville est équipée d’alarmes d’incendie.
- Ils ont peut-être fait brûler un plat en cuisine.
- Vu l’odeur que ça dégage, ce n’est pas un plat, mais toute la marmite et plus encore.
- Allons voir dans le couloir.
Merci beaucoup pour ce verre Roland.
- Ça été un plaisir.
- Peut-être qu’on pourrait diner un de ces jours ?
- Pourquoi pas. Vous au moins, vous n’y allez pas par quatre chemins.
- Pourquoi perdre notre temps avec des futilités, si on peut faire plus vite connaissance .
- Je suis d’accord, alors à bientôt ?
- À bientôt…
La porte ne veut pas s’ouvrir, Mama, j’entends les gens frappés aux autres portes.
- Je n’ai pas de tonalité non plus, pas de réseau... Allons ouvrir la fenêtre !
Bon, je vais prendre mes affaires dans mon casier et rentrer, il est déjà très tard.
Je sens une drôle d’odeur.
Ça vient du sous-sol... Je vais aller voir.
La fenêtre est coincée.
- Ce n’est pas possible, Nicolas.
- Mama, ils ne vont quand même pas faire brûler tout l’hôpital pour m’atteindre ?
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Mon Dieu, la porte s’est refermé derrière moi et je n’arrive plus à l’ouvrir. Non, c'est pas possible, quelle horreur, je n'ai pas de réseau !
C'est une vrai malédiction, je vais griller iciiiiiiiiiiii et sans hoooooooooomme… t
Ça y est, j’entends le crépitement des flammes et les cris de gens.
Bravo, vous avez réussi, dans moins de 2 heures tout sera fini ensuite, le pouvoir sera à moi, à moi seul.
Je ne vais surtout pas partager avec ses idiots.
....
Sonne !
Je t’en pris sonne
SOOOOOOOOne
J’ai réussi !
En espérant qu’ils viendront à temps.
Viiite c'est l'alarme de l'hôpital
Mais comment ce fait-il que l’alarme ne s’est pas déclencher avant ?
Je ne sais pas, mais il faut faire vite! Attend, il me semble qu'il y a quelqu'un, regarde !
Mais que faites vous ici, Mlle ?
- Suis-je morte ? Je suis au paradis des pompiers ?
- La pauvre, elle est en plein délire. Il faut sortir d'ici, vous me comprenez?
- Mon sauveuuuur... j'ai senti le cramé qui venait du sous-sol et je me suis retrouvé enfermé. Merci, d'être là.
- C’est mon métier, Mlle.
- Vous êtes trop beau dans votre uniforme.
- Mlle, suivez-moi, S.V.P.
- Je vous suivrai jusqu'au bout du monde...
(Wouhaou !! J’ai vraiment très chaud tout à coup, il m'en fait de l’effet, celui-là).
Mais…mais, non !
Mais je brûle.
AAAAAAAAAAH
OUAïlïE ! AïïïE !
Au secouuuuuuuuuuuurs !
Baissez-vous !
- HIIIII-HIIIII !!! Arrêtez! Vous allez me tuer.
- Si vous ne vous calmez pas, je vous laisse rôtir.
Merci, merci. Désolé d’avoir paniqué.
- Vous avez eu de la chance et maintenant laissez nous travailler.
Allez vite !!
Tu te prends comme un manche, si tu continues ainsi, toi aussi, tu vas brûler.
Va s'y moi, je me mets de l'autre côté ! Attend !
- D'accord!
Allons-y maintenant !
- Un, deux, trois...
J’ai bien cru que l’on n’y arriverait pas.
- Nous avons frôlé la catastrophe. Il faut maintenant contrôler tous les dispositifs d’alarmes, pour comprendre le pourquoi. Il ne faut plus que cela se reproduise !
Ils ont réussi.
Messieurs, je vous embrasserai, si je n’étais pas un fantôme. Je vous laisse maintenant, je vais voir ce qui se passe à la maison.
J’espère qu’ils ne me tomberont pas dessus, avant qu’elle n’arrive.
J’ai tenu les portes fermées, elle ne pourra rien dire.
Je n’ai même pas pu remercier ce beau pompier de m’avoir sauvé. Je vais voir si mon beau Nicolas peut me consoler.
Enfin, nous arrivons à sortir de la chambre, allons demander Nicolas, ce qu’il s’est passé.
- Tiens, le voilà mon beau gentleman
(Regarde, comme je suis malheureuse.)
Ne vous inquiétez plus, c’est la chaudière au sous-sol qui a pris feu, mais c'est fini, tout est sous contrôle.
- Mais pourquoi les portes sont-elles restées fermé ?
- Sûrement un dysfonctionnement dans la sécurité, mais ils vont analyser le problème.
(Et moi alors je suis là… regardez-moi…)
Mais que vous est-il arrivé ?
- Je me suis retrouvé enfermé dans le sous-sol, ensuite, j’ai voulu aider les pompiers, mais le feu était trop violent.
- Mais fallait laisser faire les pompiers, c’est très dangereux !
- Je sais, mais il fallait bien que je fasse quelque chose.
- Vous, vous êtes regardé ? Vous êtes en sous-vêtements.
- Oui, mais…
- Vous n’allez quand même pas rester comme ça devant tout le monde ! Prenez une de mes blouses dans mon placard et rentrée chez vous.
- Oui, docteur, je pensais seulement que l’on aurait pu me ramener…
Bien sûr, je vais demander au gardien de vous raccompagner, je l’appelle.
- D’accord… je vais chercher la blouse.
Me faire raccompagner par le gardien (il a 60 ans et à moitié aveugle) j'aurais préféré Nicolas !
- La pauvre, elle ne s'était même pas aperçu qu’elle était en sous-vêtements…veillez l’excuser.
- Il n’y a aucun problème, je retourne voir Angie.
Je comprends que vous ne vouliez pas la laisser seule, mais tout est rentré dans l'ordre. Les fauteuils ne sont pas très confortables, vous aussi, vous avez besoin de repos. S’il y a du changement, on vous appellera .
- Merci, je préfère rester, mais si Mama est fatiguée, elle peut rentrer.
- Ah, non ! Je préfère que l’on reste tous les trois ensembles.
- C’est comme vous voulez, ils viendront lui faire des soins tout à l’heure.
- Je lui ai pris un pyjama, je voudrais savoir si l'infirmière pouvait le lui mettre.
- Oui, dites-lui quand elle viendra.
-Merci docteur.
Mon merveilleux amour !
Mais à quoi rêves-tu ? Pour ne pas vouloir te réveiller.
Es-tu vraiment prisonnière de ce sommeil ? Où ne veux-tu simplement plus te réveiller?
Te voir dans ce silence où la mort et la vie s’entrelacent, me terrorise. Il n’y a seulement que le bruit léger de ton souffle, qui fait ta poitrine se soulever presque imperceptiblement qui me rassure que tu es toujours parmi nous. Je te regarde avec un désir qui m’effraye presque.
Mes yeux fixent tes lèvres faisant de ceux-ci mes favorites et je voudrais tant m'y perdre.
Je te désire et ton cœur l’ignore…
Non ! Non ! Pas encore ! Vous n’êtes que des incapables !
Ooooh ! Je vais vous étrangler !!
Comment vais-je faire, je n’ai plus qu’une heure maintenant pour monter un autre plan.
Nausicaä
- Mon Dieu… Danaé !?
Tu m’as extrêmement déçue. Le contrat ne stipulait-il pas "aucun innocent ne devra perdre la vie !"
Tu n’avais pas le droit.
- Mais Danaé, si nous ne faisons rien, l’héritier va s’en sortir.
- Tu n’avais pas à agir ainsi. Tu sais ce que l’on réserve à ceux qui ne respectent pas nos lois, alors, tiens-toi prête à la recevoir.
Toi aussi Angeni, tu vas recevoir la même sentence.
- Mais je n’ai fait qu’obéir…
- Je ne veux pas le savoir.
Et toi, Arad que je considérais comme mon fils... je ne veux plus voir ta face. Vous me décevez tous !
Alana aussi était avec nous, tu ne lui dis rien ?
- Je sais très bien comment tout cela s’est passé. Alana est venue me trouver pour me raconter, elle ne pouvait pas laisser tous ces innocents périr.
- Sale traite ! Tu n’as pas le droit de nous punir sans que les autres soient là.
- Stop ! Je ne veux plus t’entendre ni te voir.... Tu es pitoyable.
J’ai fait une réunion exceptionnelle avant de venir ici et ils ont tous voté, c’est pour cette raison que je suis ici, pour exécuter la sentence.
Voilà, comment on punit ceux qui ne respectent pas nos lois.
Ils sont bannis à tout jamais.
Ne te sent pas coupable Alana, tu as fait le bon choix
- Je sais.
- Allez ! Viens, j’ai une assemblée à tenir et on doit encore voter sur le sort du dernier des Rhodes.
Mama, si au moins je connaissais le jour de ma naissance et non pas uniquement le mois, pour savoir quand tout cela se terminerait.
- Je sais Nicolas, sans cette date, ces heures et ces jours vont nous sembler interminables. J’ai si peur de te perdre, mais je serais là avec toi pour combattre cette malédiction.
- Maman, merci d’être là.
- Maman ?
- Oui, tu n’as pas été qu’une mère de remplacement, tu as été une vraie maman. Je sais aujourd’hui que j’aurais dû t’appeler maman depuis très longtemps à la place de Mama. Mes parents m'ont confié à toi, pour que tu sois ma mère.
Et je suis fière d’être ton fils…
Oh mon fils, je t’aime tant.
- Moi aussi maman.
Merci d’être tous là et de m’avoir fait confiance.
Voilà, la sentence contre Nausicaä, Arad et Angeni ont été exécutés comme il se doit.
Jenny, Rodolf et Alana, j’ai demandé que vous soyez assis au premier rang, afin de vous remercier personnellement de nous avoir averti de ce complot.
Contrairement à ce que vous pensiez, nous n’étions pas d’accord avec leurs agissements et en mon nom et ceux des autres, vous et vos familles feraient dorénavant partie de notre conseil.
Maintenant votons sur le sort de Nicolas.
Notre assemblée touche à sa fin, je demande à jenny de se charger et d’exécuter le contrat qui vient d’être voté.
- Moi ?
- Oui, tu es la plus qualifiée pour cette mission. Tu pourras demander de l’aide à Rodolf ou à Alana si tu le souhaites.
- Mais je ne sais pas comment m’y prendre.
- Nous te faisons confiance, il faut qu’il sache de qui cela vient.
- D’accord.
Maman, regarde!
- Angiiiiiiie
Mon Dieu, elle se reveille enfin !
Où suis-je?
- Tu es à l’hôpital Neck, Angie
- J’ai mal dans tout mon corps, comme si un camion m’avait heurté à toute vitesse... et ma têêêêête, elle va exploser.
- Tu as eu un grave accident, une voiture t’a heurté.
- Je ne m’en souviens pas. Mais je sais que je n’aime pas les hôpitaux, il faut que je parte d'ici.
Mais où sont mes lunettes !
- Lunette ? Pourquoi des lunettes ?
- Je n’y vois pratiquement rien, donc je dois sûrement porter des lunettes !
- Mais Angie, tu ne portes pas de lunettes !
- Alors, pourquoi, je n’y vois rien ? Et qu’est-ce que vous en savez, vous d’abord ! Vous êtes qui au juste ? Vous faites partie du personnel ?
- Mais Angie, nous sommes tes amies.
Mes amies ? Vos voix ne me disent rien ! C’est un vrai cauchemar, je vais bien finir par me réveiller. De toute façon, il faut que je parte d’ici.
Et vous ! Si vous êtes mes amies, vous allez m’y aider. Cet hôpital sent la mort, je n’aime pas être ici !
- C’est normal que tu n’aimes pas les hôpitaux, tes parents sont morts dans cet hôpital.
- Raison de plus pour en partir au plus vie !
- Mais tu ne peux pas, Angie !
- Pourquoi, vous allez m’en empêcher ?
- Non Angie ! Tu es trop faible. Vite ! Maman va chercher le docteur !
Mais que ce passe-t-il ? J’ai les jambes que tremble... Je ne tiens pas debout.
- Heureusement que j’étais-là, tu es trop faible, Angie pour l’instant. Soit patiente attend le docteur, il va tout t’expliquer et t’examiner.
- Merci, de m’avoir rattrapé, mais maintenant posez-moi, s’il vous plait.
- Tu veux que je te pose sur le lit
- Non, je veux sentir mes jambes, mes pieds.
- D’accord ! Mais tu y vas tout doucement.
S’il vous plaît vite un médecin !
- Que ce passe-t-il Mme Nolann ?
- Ma petite Angie vient de se réveiller....vite, elle ne nous reconnaît plus et n’y voit rien !
- Je le bip tout de suite le dorteur !
- Merci.
Ça va ? Tu n’as pas mal ?
- Non, c’est supportable, merci. Dites-moi, ça fait longtemps que nous sommes amis?
- Nous sommes des amis d’enfance, tu ne te rappelles vraiment pas ?
- Je connais mon nom, mon prénom et je crois savoir ce que je fais dans la vie comme métier.
Euuuuuuh… je travaille avec les enfants, c'est ça ?
- Pas exactement, mais c'est vrai que tu as fondé une association pour les enfants malades.
- D'accord, je sais aussi où j'habite et aussi que j’ai perdu mes parents, mais rien sur les noms, les visages des personnes qui font ou qui on fait partie de ma vie.
Qui était-ce la dame qui était avec vous ?
- C’est ma mère et on peut dire un peu la tienne aussi, toi et Mama vous étiez très proche.
- Pourquoi l’appelez-vous Mama ?
- Elle s’appelle en réalité Makamae, trop compliqué quand j’étais petit, donc j’ai commencé par dire Mama et aujourd’hui tout le monde l’appel Mama, même toi !
- On est proche tous les deux ?
- On peut dire que tous les deux, on a fait les quatre cents coups, pourquoi quelque chose te vient en mémoire ?
- Non, c’était seulement pour savoir.
Tu sais Angie, je m’en veux tellement.
- Mais pourquoi ?
- Nous devions manger au snack avant d’aller au concert, on devait se retrouver là-bas et tu as eu cet accident. Mais si j’étais passé te chercher en voiture, ce chauffard ne t’aurait pas renversé.
- Je ne m'en souviens pas, ils ont arrêté le chauffard ?
- La police n’a aucune piste, les seuls témoins n'ont vu qu'une voiture accélérée sur toi. Ils ont bien retrouvé la voiture, mais elle avait été volée quelques jours auparavant.
- C'était volontaire ?
- On ne le sera peut-être jamais.
- Vous n'avez pas, à vous faire de reproches. C’était un accident, un stupide accident et cela peut arriver à tout le monde... Même si je ne me rappelle pas de vous, je vous trouve sympa.
- Merci, mais s’il te plaît Angie, même si tu ne te rappelles pas encore de moi, appelle-moi Nicolas, ne me vouvoie pas.
-D’accord, Nicooolas…
- Que ce passe-t-il ? Tu te remets à trembler ?
- sûrement la fatigue de rester debout.
- Allonge-toi, tu en as déjà assez fait.
Je ne peux pas lui dire que c’est en entendant son prénom que je suis mis à trembler. Mais pourquoi ?
Me dit-il la vérité ?
Il m’a dit que nous étions des amies, alors, pourquoi je me suis mis à trembler en entendant son prénom. Suis-je en danger avec lui ?
Angelina, je voudrais tellement que tu saches… Que j’ai mis du temps à comprendre ce que mon cœur cherchait à me dire. Parce que parfois, on voudrait que rien ne change, on reste là, indécis, sans vraiment comprendre ce que l'on ressent vraiment, mais aujourd'hui, je suis en accord avec mon coeur, mais toi, tu ne te souviens plus de moi.
Pour la première fois je me sens maladroit à tes côtés. Sûrement parce que je réalise que je suis fou de toi, que je te désire, que tu es l'élu de mon cœur.
Mais comment t’avouer mes sentiments, alors que tu ne te souviens même pas de moi.
Je ne veux pas pensais que je suis en danger avec lui. Ça doit être autre chose.
ohhh, ma tête… un flash !? Je me rappelle de quelque chose … un contrat… Oui … Voilà son prénom est sur un contrat. Un contrat !? Mais quel contrat ? Il ferait partie de la mafia ? Non pas possible !
Angelina, tu me sembles si loin, à quoi penses-tu ?
Je suis désolée Nicolas, je suis fatiguée.
- C’est normal, je vais te laisser te reposer, je vais aller voir ce que fait Mama.
Il est tard, mais je vais l’appeler quand même, il faut que je lui annonce la nouvelle.
Allo ?
- Sylbie, c'est moi.
- C'est toi Mama, il y a un problème ?
- Non, non, au contraire, Angie vient de sortir de son sommeil.
- Quoi ! Elle vient de se réveiller !
- Oui!
- Écoute Mama je me prépare et j’arrive ! A tout de suite !
Alors, que se passe-t-il ?
- Docteur, elle vient de se réveiller, mais elle ne nous reconnaît plus.
- Je vois, ne vous inquiétez pas, je vais aller la voir et lui faire passer quelques tests.
- On va aller à la cafétéria en attendant, on vous attendra dans la salle d’attente.
- Ça risque d’être long.
- On préfère attendre à l'hôpital.
- Mama !
-Tenez voilà justement mon fils Nicolas. À tout à l’heure Docteur.
Nicolas, Angie t’a dit quelques choses.
- Nous avons discuté, mais c’est comme si elle me voyait pour la première fois.
- Et sa vue ?
- Toujours un voile, mais plus léger pour ce qu'elle m'a dit. Pourtant, je sens que quelque chose la trouble.
- C’est normal vu son état.
- Non, ce n’est pas ça, il y a autre chose.
- Le médecin nous le dira s'il y a un problème... Allez ! Retournons voir si le médecin a fini.
Pourquoi, je ne me souviens pas de l’accident ! Pourquoi je tremble au nom de Nicolas ?
Je ne me souviens de rien ! Juste d’une phrase …C’est le contrat puis son prénom et une grande angoisse.
Je n’y comprends rien, je n’ai même pas osé le dire au médecin de peur que l’on m’enferme.
C’est le choc me dit-on ou bien, je connaissais celui qui m’a renversé, l'aurais-je vu ? Et si c’était Nicolas ?
C’est peut-être pour cette raison que je me suis mis à trembler en entendant son prénom ? Est-ce pour raison qu’il se sent si coupable.
Non ! C’est sûrement autre chose. Faites que ce ne soit qu'un rêve, oui... un mauvais rêve.
Faites que je me réveille… Je veux me réveiller.
Alors, docteur, c’est grave ?
- Écoutez, elle souffre effectivement d’une amnésie partielle. Le choc traumatique suite à l’accident a pu provoquer cette perte de mémoire, mais je pense que ce n’est que temporaire.
Ce type de perte de mémoire relève souvent d'un mécanisme de défense inconscient permettant d’éviter une situation difficile, elle a peut-être vu le chauffard.
- Vous le pensez vraiment ?
- Ce n’est qu’une supposition, elle seule pourrait le dire.
- Mais ça peut durer longtemps ?
- Pour ma part, la perte de mémoire sélective dont elle souffre ne sera que de courte-durée, il faudra la stimuler en douceur.
- Et pour ses yeux ?
- Dès demain, je lui ferais passer un examen avec l'ophtalmologue, on en sera plus à ce moment-là. Vous voulez aller la voir ?
- On peut ?
- Oui, elle est toujours autant choquée, mais je pense que votre présence lui fera du bien.
- Vas s'y Nicolas, moi j’attends Sylbie.
Mais Angie, tu as pleuré ?
- Ce n’est rien, ce n'est qu'un coup de blues.
(Il est si doux et attentionné envers moi, ce n’est pas possible que ce soit lui qui m’est renversé.
Alors, pourquoi je suis si troublée quand il est avec moi ? Si près de moi.)
Mama va revenir, elle attend quelqu’un.
Angie, que ce passe-t-il ? Ça ne va pas ? Je te sens absente tout d’un coup.
- Comment veux-tu que je me sente, alors que je n’arrive pas à me souvenir de mes amies, je ne sais pas ce qu'il se passe avec ma vue. D'accord, on m’a dit que tout cela n’est que temporaire, mais c’est insupportable.
Mais vu ma tête, finalement, c'est un soulagement, que ma vue soit trouble.
Je ne veux pas vous inspirer de la pitié.
Écoute-moi bien. Nous sommes tes amies et au nom de notre amitié, nous serons là pour te soutenir, ce n’est pas de la pitié ! Tu m’entends ?
- Oui, pas la peine de crier.
- Et si le médecin t’a dit que tout rentrera dans l’ordre bientôt, alors il faut le croire. Crois-moi Angie, tu es toujours aussi jolie.
- Quoi! Sans cheveux, avec mes cicatrices et mes bleus ?
- Arrête de dire des bêtises ! Tes cicatrices ne se voient presque pas avec ce que le médecin t'a mis pour accélérer la cicatrisation.
Et pour tes cheveux, je pense faire la même coupe, c’est tendance en ce moment.
- M’importe quoi !
- Au moins, j'ai réussi à te faire sourire.
- Merci d’être là.
- De toute façon, je n’avais pas l’attention de partir.
- La façon dont tu me parles, tu es si attentif, j'ai l'impression que nous sommes comme des frères ?
- Oui, c’est ça.
Mama, j’ai fait au plus vite. Alors, qu’a dit le médecin ?
- Pour elle, il n’y a rien d’alarmant, ils vont lui faire d’autres examens demain. Mais allons la voir peut-être qu’elle te reconnaîtra!
- Je l’espère tant.
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