16 ème Chapitre ~ Longue vie à toi.
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Voilà tout est fini, la machine est en route. Personnes ne pourra revenir sur cette décision.
- Pourquoi Angie a-t-elle a oublié tous ses amis ?
- Je ne sais pas trop, elle a sûrement vu notre cher fantôme dans la voiture et cela, a dû lui provoquer un choc.
- Oui, peut-être.
- Alors, pourquoi parle-t-elle de contrat en associant le prénom de Nicolas ?
Sincèrement, j'espère qu'elle n'a pas gardé en mémoire le contrat avec la faucheuse "elle ou Nicolas"
Il pourrait que dans son esprit tout se soit mélangé ?
- Plus j'y pense, plus je le crains.
- Jenny, si c'est le cas, tu penses que c'est grave?
- Je n'en sais rien, tu en penses quoi toi Rodolf ?
- Pour moi, rien de bon, mais ne traînons pas ici.
- Je pensais qu’on pouvait rester ici, jusqu'à qu’il…
- Non ! Il faut rentrer maintenant.
Bonjour Melle, c’est ici le service du Docteur Gaby.
- Oui (tiens pas mal non plus celui-là, s’il me demande mon numéro, je lui donne même mon adresse.)
- J’ai un colis pour M. Rhodes Ethan, on m’a dit de le livrer ici.
- Mais je ne connais pas de M. Rhodes ici, vous êtes dans un hôpital !
- Je sais et c'est bien cette adresse qui est sur le bon, regardez par vous-même !
- Vous avez raison.
- La personne qui doit signer le bon, c’est Melle... Raudy.
- C’est moi, mais il n’y a pas d’expéditeur. (Mon Dieu !! Et si c'était une bombe ? )
- Cela peut, peut-être vous aider, je vois écrit ici M. Rhodes Ethan ou Mr Nolann Nicolas.
- Lui, je le connais.
- Où puis-je le mettre alors ?
- Sur mon bureau.
- Pas possible, c’est bien trop gros.
- Écoutez, j’en sais rien moi où vous voulez, mais que ça ne gêne pas.
Mais qu’est-ce qu’il lui a pris de recevoir son colis ici. C’est peut-être pour Melle Mao ou pour moi…
Mais… mais c’est quoi tout ça ?! Vous vous êtes trompé !
- Non, c’est bien la commande ! Signez ici s.v.p.
- Ok ! Je ne panique pas, je vais aller chercher M. Nolann. Je ne comprends rien à ce qui se passe.
Angie, ma chérie, je suis si contente de pourvoir enfin te voir. Tu es très jolie dans ce pyjama.
- C’est un cadeau de Mme Nolann, je veux dire de Mama.
- Oui, mais j’ai eu une bonne conseillère, n’est-ce pas Sylbie ?
- Si tu savais Angie, comme j’ai eu peur de te perdre. Mais c'est le passé, n'en parlons plus.
Je suis désolé de vous avoir donné autant de frayeur. Ce n’était pas mon attention, croyez-moi.
- ?? Angie tu me dis "vous" maintenant ?
- Désolé, j’ai beau me concentrer sur votre voix, je n’arrive pas à y mettre un nom...vraiment, je suis désolé.
- C’est moi Sylbie.
- Sylbie... non, je ne me souviens pas, ni de vous, ni de votre prénom, ni des autres. Ne m'en veuillez pas.
- Je ne t’en veux pas, Angie mais s'il te plaît, ne me vouvoie pas.
- Désolé.
- Arrête de dire désolé.
- Dés... D'accord.
Monsieur Nolann ! Monsieur Nolann !
- Oui !
- Votre commande vient d’arriver !
- Ma commande?
- Oui, le livreur est en train de l'installer dans la salle d’attente. Je ne savais pas que cela prendrait autant de place, quand les médecins vont voir ça, je vais passer un mauvais quart d'heure.
- Mais je n’ai rien commandé !
- Le bon était adressé à M. Rhodes ou M. Nolann.
- Vous avez dit M. Rhodes ?
- Oui ! Lui, je ne le connais pas, mais… vous oui.
- Va s’y Nicolas avec Mama, moi, je reste avec Angie.
C’est quoi tout ça ??
-Vous n’étiez pas au courant ? Je savais bien que je n’aurais jamais dû signer, malheur à moi! Je vais être renvoyée !
- Mais non ! Ne vous inquiétez pas, on leur dira que vous n'y êtes pour rien.
Dis-moi Maman, c'est toi qui a fait livrer ce buffet ?
- Non Nicolas, je t’assure que je n’y suis pour rien dû moins cette fois-ci. Tiens, il y a un journal posé sur la table avec des lettres qui te sont adressés, regarde aussi cette feuille, ça ne serait pas un acte de naissance ?
- Oui effectivement, au nom d'Ethan Rhodes.
Je n’arrive pas à le croire, c’est incroyable!
- Quoi Nicolas !!
- Ce sont les actes de naissance de mes ancêtres Rhodes, de mes parents ainsi que le mien au complet cette fois-ci et même le journal du jour de la tragédie.
- Et la lettre, Nicolas ?
- Elle dit "Nous t’avons observé et nous avons décidé de lever la malédiction qui était sur ta famille. Saches utiliser cette chance qui t’aie donné, on te souhaite beaucoup de bonheur et une longue vie".
Maman, tu veux que je te dise un truc, j'ai officiellement 25 ans à cette heure-ci.
C’est donc fini…. fini pour de bon ! Je n’ai plus cette épée au-dessus de ma tête. J’avais si peur Mama.
- C’est merveilleux, mon chéri. Maintenant, tu vas pouvoir vivre, vivre et me faire plein de petits enfants.
- mamaaaaaaan
- Quoi, je veux être grand-mère, ce n’est pas un crime. Tu vas pouvoir te concentrer là-dessus maintenant, je veux dire dès qu’Angie retrouvera la mémoire.
- J’espère qu’elle la retrouvera vite, j’ai tellement de choses à lui dire.
- Il a l’air très bon ce gâteau et tombe à pic, on va pouvoir fêter la fin de cette malédiction, tes 25 ans Nicolas ainsi que le réveille d’Angie.
(Il était en danger ? Je n’y comprends rien du tout. Tout ce que j'ai compris c'est qu'aujourd'hui c’est son anniversaire et que sa mère veut de petits enfants. Moi aussi j’en veux et encore plus si c’est avec lui. Bon, je me lance…)
C’est vraiment dommage que vous ne puissiez pas fêter vos 25 ans comme il se doit ! Alors, je voudrais vous inviter au restaurant pour cette occasion et si votre maman veut se joindre à nous, pas de soucie.
(Avec tout ça, je n’aie même pas vu qu’elle est un peu trop mielleuse avec mon Nicolas. Pas touche, toi ! Je vais bien te surveiller !)
C’est très gentil à vous, au contraire, je suis au bon endroit, aujourd’hui ce n’est pas seulement mon anniversaire, c'est la vie que je vais pouvoir avoir, entouré de mes proches. Je vais porter tout ça dans la chambre pour célébrer ce merveilleux jour avec Angie et les autres, alors si cela vous dit, joignez-vous à nous.
Merci M. Nolann.
- Appelez-moi, Nicolas.
- Je peux ?
- Oui!
- Moi, c’est Anne. Je vais vous aider à porter tout ça. Mais si vous changez d’avis et que vous souhaitez aussi le célébrer au restaurant ma proposition tient toujours.
- Merci, Anne.
(Il ne voit pas qu’elle le dévore d’yeux, si je pouvais la rendre aveugle celle-là. De toute façon, je vais être vigilante.)
Wouhaou !!! On va faire la fête, super ! Mais, que fêtons-nous ?
- L'anniversaire de Nicolas et ton réveil.
- Vous avez organisé tout cela pour nous ?
- Nous non, mais, des personnes que nous n’oublierons jamais.
- Regarde Angie, ce beau gâteau.
- Euuuh ! Ooh! Il y a un petit souci !
- Comment ça ?
- Vous plaisantez ou vous le faites exprès, vous ne voyez pas qu'ils se sont trompés, ils vous ont apporté le gâteau d’un certain Ethan ! Tu ne sais pas lire ?
Il n'y a pas d'erreur Angie, c’est un peu compliqué à t’expliquer aujourd’hui, car moi aussi je suis encore sous le choc, mais promis, je t’expliquerais tout une autre fois.
- Ok !
- Maintenant, on fait la fête.
C'est vrai, je ne l'avais pas remarqué.
- Je te l'expliquerais à toi aussi plus tard Sylbie.
- Je l'espère bien!
Quand, je les vois là tous les trois, ils ont l’air si heureux et moi je me sens si troublée. Je me pose la question pourquoi ce gâteau est au nom de Rhodes ? J’avais des soupçons concernant qui il était réellement, aie-je raison de me méfier de lui ?
C'est Nicolas ou Ethan...
Que la fête commence !
- Il faudrait veiller à ne pas faire trop de bruit.
- Oui c’est vrai, je suis si heureuse pour mon Nicolas et ma petite Angie, que j’en oublie que l’on se trouve à l’hôpital.
Allez Nicolas, souffle les bougies et surtout fait un vœu.
Mais Nicolas, cela ne te gêne pas qu’il n'y ait un autre prénom que le tien sur le gâteau?
- En fait Angie, ce prénom sur le gâteau, c'est le mien.
- Aah d'accord, tu as deux prénoms.
- On peut dire ça, mais je te jure que je t’expliquerais tout plus tard, je voudrais seulement que tu retrouves la mémoire, car sinon ça va être encore plus long à raconter.
- J'espère la retrouver vite alors et pour le vœu ?
- Toujours aussi curieuse à ce que je vois, même amnésique, mais si je te le dis Angie, il ne se réalisera pas.
- D'accord.
- Tu ne me souhaites pas un joyeux anniversaire?
- Bien sûr, joyeux anniversaire, le vieux.
- Si tu dis que 25 ans c’est vieux, alors toi avec tes 40 ans.
Quoi j’ai 40 ans ? Ce n’est pas possible !
- Ha ! Ha ! Ha ! Tu verrais ta tête.
- Il faudrait déjà que je puisse bien la voir !
Allez viens là, je suis désolé, Angie.
- Nicolas, tu veux bien me lâcher, tu m’empêches de respirer, ce n’est pas toi qui t’es fait renverser.
- Désolé, dis plutôt que c'est la vieillesse qui te donne des courbatures.
- Et les voilà repartie à ce taquiner, bon les enfants, ça suffi.
- Ok ! Va t’asseoir Angie, je te ramène du gâteau.
Je savais bien que j’avais entendu du bruit, alors, on fait la fête ?
- On fête les 25 ans de mon Nicolas et le réveille d’Angie, je suis désolé, si on a ennuyé les autres patients.
Mais venait manger aussi un peu de gâteau.
- Merci, mais ensuite, vous devez laisser Mlle Mao se reposer, demain une longue journée l'attend.
- C’est vrai, il est déjà très tard.
Angie, je passerai demain en fin d’après midi.
- D’accord Nicolas, mais laisse tomber si tu es trop fatigué.
- Pourquoi, tu en as déjà assez de moi ?
- Ce n’est pas ça, je voulais dire…
- Nicolas laisse-là tranquille, au revoir ma chérie.
- Au revoir Mama,
- Au revoir Angie à bientôt.
- Au revoir Sylbie
Mama, je me suis retenue, mais cela ma fait si mal quand elle ne m’a pas reconnu.
- A nous aussi Sylbie, mais tu as entendu le médecin, ce n’est que temporaire.
- Je l’espère.
Enfin seul.
C’est si dur d’être là à faire bonne figure, alors que l’on voudrait seulement hurler contre le monde entier. Ils ont l'air si proche de moi, pourtant je n'ai aucun souvenir d'eux. Sauf que je me sens mal l’aise avec Nicolas. Cela m'éffraie un peu.
Voilà, Nicolas, tu vas pouvoir vivre ta vie.
J’espère qu’elle sera longue.
Je suis heureuse pour toi et pourtant, si tu savais comme mon cœur me fait mal. Pourquoi, oui pourquoi alors que je connais toute l'histoire sur nous, sur notre famille.
Quand je t'ai vu ce jour-là dans le cimetière, j'ai tout de suite su que c'était toi, cela a été comme une évidence pour moi. Mais tu n’étais pas pour moi. Je t’aie laissé pourtant entrer dans ma vie et tu as su faire renaître mes rêves et mes envies. J’aurais voulu que tu sois le prince de mes nuits, Nicolas . Pourquoi mon cœur bat-il encore pour toi ? Les pensées de ma soeur me hantent-elle encore ?
Jenny, ça va?
- Oui.
- On n’attend que toi !
- Que ce passe-t-il ? Tu devrais être heureuse.
- Je le suis Rodolf, ne t’inquiète pas, j’ai seulement peur pour Angie.
- Je pense qu’elle a trouvé, allons la voir.
Je voudrais déjà commencer par vous féliciter pour avoir mené à bien cette mission.
Ce qui m'inquiète, c'est qu'Angie est complètement bloquée avec cette histoire de contrat que la faucheuse avec fait avec elle.
Pour elle si elle est en vie, l’amour de sa vie est mort. Inconsciemment, elle refuse de se rappeler des noms, des visages des personnes qui l’ont entourée de peur de réaliser la perte de son amour secret.
- Elle se protège en quelque sorte.
- Oui.
- Mais comment faire ?
- Elle doit revivre tout simplement en rêve ce qu’il lui est arrivé et revoir qui est celui qu'elle aime en secret.
Elle réalisera ainsi que Nicolas est celui qu’elle aime et qu'il est toujours vivant.
A vous de jouer.
Comment, allez-vous Mlle Mao ?
- Un peu comme une bête de foire.
- Je sais, c’est difficile. Alors, il paraît que le voile de vos yeux c'est un peu atténué ?
- Oui, c’est vrai.
- C’est déjà un bon début.
Vous avez les derniers résultats ? Je voudrais tant rentrer.
- Oui et compte tenu des dernières observations, je ne vois rien d’alarmant.
- Je vais donc pouvoir rentrer ?
Oui, cependant, je préférerais pour les premiers jours ne pas vous savoir seule, vous pourriez aller chez une amie au calme.
- Si, mais faudrait déjà que je me rappelle de mes amies.
- Et Mme Nolann et son fils ?
- Oui, c’est vrai, mais je suis gêné, je n'ai aucun de souvenirs d’eux et je ne voudrais pas les déranger avec mes problèmes.
- Et la jeune fille ?
- Sylbie... je ne sais pas docteur.
- Ecoutez, je vais leur demander quelques renseignements concernant leur environnement et suivant les informations et votre situation, on avisera.
Reposez-vous maintenant.
Je viens voir la plus belle.
- Tu plaisantes ! Chauve, tu veux dire !
- Alors, tu es la plus belle des chauves. J’ai appris la bonne nouvelle, tu vois mieux aujourd’hui ?
- Uniquement de près, c'est encore un peu flou de loin.
- Alors, tu peux me voir maintenant ?
- Tu es encore trop loin.
Et là ?
- Je vois que tu es un homme bien séduisant, mais avec un caractère de cochon.
- Caractère de cochon? Tu rigoles, je suis le plus sympa des hommes.
- Je ne sais pas si c'est vrai, mais le plus taquin, oui !
- C’est toi qui le dis ma chère, je vois que tu as reçu ma plante.
- Merci, j’ai demandé qu’on me la pose sur ma table de chevet pour pouvoir l’admirer.
- Alors Angie, tu sais quand tu pourras sortir?
Le médecin ne veut pas me laisser sortir, si je reste seul à la maison.
- Elle a raison dans un sens, que veut-elle que tu fasses.
- J'ai pensé à aller chez Sylbie.
- Je pensais que tu viendrais chez nous, ta maison et tout près de la nôtre!
- Je... je ne sais pas trop, si...
- Je sais...tu as peur de tomber sur mon charme, c’est ça ?
- Bien sûr...
Ha ! Ha ! Ha !
- Ne m’en veut pas Nicolas, je ne voudrais pas te froisser Mama et toi.
Jamais je ne t’en voudrais, fait surtout comme tu le sens, surtout si c’est important pour ta guérison.
Maintenant, je vais te laisser maintenant te reposer.
- Merci Nicolas
- De rien ma belle.
Alors, après ces longs moins avec nous, vous êtes prête pour demain ?
- Oui, docteur.
- On s'est mis toutes les deux d'accord où vous iriez séjourner, demain, je m’entretiendrais avec eux pour qu’il n’y ait aucune tension entre eux.
- Les jours journées vont me paraître longues.
- Pas plus qu'ici.
Vous êtes sûr que je ne pourrais pas aller travailler même à mi-temps ?
- Si vous me sortez encore une bêtise comme celle-là, je vous garde encore un mois de plus. C’est bien compris ? C'est pour cette raison que je ne veux pas vous savoir seul.
- Oui.
- Ce qui me pose problème, c'est que chez votre amie Sylbie, vous êtes loin de l’hôpital contrairement à Mme Nolann!
- Je sais, docteur.
(Je ne peux lui dire que je suis troublée quand je suis près de Nicolas, qui soi-disant est seulement un ami pour moi, pourtant j'ai l'impression que quelque chose d’autre me lie à lui.)
Ne vous inquiétez pas docteur, je sens que tout se passera bien là-bas.
- D’accord, si vous le dites.
Je vous aie demandé de venir afin de voir si vous avez bien compris le choix de Mle Mao.
- C’est vrai que j’aurais voulu l’avoir à la maison. Mais je sais qu’elle sera bien mieux chez Mle Creinblan, sa maison est un vrai petit paradis, alors, s’il doit y avoir un miracle, c’est là-bas que cela pourra se produire.
- Je suis contente que vous réagissiez ainsi, Mle Mao a besoin de beaucoup de calme.
- Ne vous inquiétez pas, elle sera très bien là-bas.
Mle Creinblan si vous sentez qu’elle ne va pas bien, appelez-moi.
Au moindre symptôme, un mal de tête, un vertige, des vomissement ou autres choses, surtout, appelez-moi.
- D’accord docteur.
Alors, Angie ça fait trois heures que tu es enfermé dans la salle de bain, on t’attend !
- J’arrive.
Voilà, je suis prête.
Désolé de vous avoir fait attendre.
Comme tu es belle, ma chérie.
Merci, Mama pour cette belle tenue.
- Mais, tu sais, j’ai eu une très bonne conseillère, ton amie Sylbie.
- Merci à vous tous, merci pour votre gentillesse.
- Ça sert à ça les amies, ma chérie.
Bon, les filles et si on sortait d’ici avant qu’ils ne changent d’avis.
- Tu as raison, allons-y !
HIIIII-HIIIII !!
Il est partiiiiiiiiiiiiiiiii
HIIIII-HIIIII !!
Que vais-je devenir sans lui
SNIF-SNIF !!
Tiens, le réparateur est arrivé.
SNIF !!
SNIF !! Il est mignon.
SNIF !
Et voilà, c’est réparé, Mle.
- Merci.
- Vous me semblez bien triste. Vous vous appelez comment ?
- Je m’appelle Anne.
Vous êtes bien trop jolie pour être triste, cela vous plairait si je vous invitais chez moi pour dîner et plus si infinité ?
- Vous venez me chercher pour quelle heure ?
- 19 heures ?
- Parfait
- Vous avez retrouvé le sourire, c’est bien ça. Vous êtes une très jolie jeune femme.
- Vous allez me faire rougir.
- Alors, à ce soir ?
- Oui à ce soir.
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Petite note
Certaines tenues portées par mes sims (Angie et Sylbie) dans ce chapitre
et Mama dans les autres sont fabriqués par notre très chère styliste
Creinblan
Je tenais à la remercier.
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Nous voilà arrivés dans ma modeste maison. Tu es chez toi Angie.
- Merci Sylbie.
Modeste peut-être, mais magnifique.
- Merci Angie.
- Ça a bien changé.
- Tu as raison Nicolas, j’ai fait quelques modifications. Cela vous dit, de venir boire un nectar maison ?
- Bien sûr. C’est toi qui l’as fait ?
- Oui, mais je ne suis que novice dans ce domaine.
- J’ai hâte de le boire et je commence même à avoir soif.
J’espère qu’il vous plaira !
- Ne t’inquiète pas, Sylbie, je suis sûr qu’il sera excellent.
- Attend déjà de le goûter, ensuite Mama soit sincère, d’accord ?
- Oui.
Je ne me souviens pas non plus de la maison, mais je me sens déjà bien ici.
Je suis sûr maintenant que mon séjour se passera bien.
Prenez place, je vous apporte vos boissons.
- Ne m’en veux pas Sylbie, mais il fait si beau que je vais le boire dans le jardin.
- D'accord, moi j'ai deux trois trucs à voir avec Nicolas et on te rejoint.
- Angie, veux-tu venir avec moi dans le jardin ?
- Oui, bien sûr.
Vous… je veux dire tu...
- Je préfère, Angie.
- Tu ne m’en veux pas trop, ma décision ?
- Quelle décision ?
- D'avoir préféré rester chez Sylbie ?
- Noon, pas dû tout! Je sais que tu seras très bien ici. Je pourrais toujours venir te voir, si tu veux bien.
- Bien sûr, que je le veux !
Alors, vous aimez mon jardin ?
- Ce serait un péché de ne pas profiter de lui avec le temps qu’il fait. Et ta boisson Sylbie c'était un vrai délisse.
- Merci.
- Nicolas, j’ai vu qu’il y avait une guitare chez Sylbie, tu veux bien nous jouer un morceau !
- Oui, si Sylbie me permet de lui emprunter sa guitare.
- Pas de problème, je vais chercher celle qui est dans la chambre plutôt.
- D’accord.
C’est une chanson que j’aime beaucoup, j’espère qu’elle vous plaira-à-vous aussi.
C’est pour une personne qui n’est très chère.
Te quiero de Yannick Noah
WOUAHOU!!
C’est si beau ce qu’il dit dans cette chanson que j’en rougie.
Quelqu’un qui lui est très cher ? Vu les paroles, il parle sûrement de sa bien-aimée.
Est-ce que je la connais ? Peut-être...
Magnifique comme toujours, Nicolas.
- Oui c'est vrai, très belle chanson d'amour.
- Merci Angie.
- Nicolas, joue-nous-en une autre et vous les filles allaient danser !
Allez ! Aujourd'hui, on fait la fête, même le soleil est avec nous, il brille de ses mille feux.
- Tu as raison Mama. Je vais vous jouer quelque chose.
Mais Angie, tu rougies, c’est l’effet de voir Nicolas chanter une chanson d’amour ?
- Mais non ! Tu racontes n’importe quoi, c’est juste le soleil qui tape un peu trop fort aujourd’hui. Arrête de dire des bêtises Sylbie et viens danser.
- Mais c’est qu’elle mordrait !
Eldorado
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Allez en piste.
Super les filles !!
- Allez ! Mama, maintenant, c’est à ton tour, viens danser avec Sylbie .
- Ok, je vais vous montrer ce que je peux encore faire à mon âge.
Super Mama.
- Je commence à m'essouffler, je suis quand même moins résistante que vous. Au fait ! Sylbie, tu voudrais bien nous montrer ton potager ?
- Oui, bien sûr.
Alors, Mama ! Toi qui es une experte, tu en penses quoi !
- Experte, tu exagères, mais je comprends mieux le goût de ce délicieux nectar avec de tels fruits. Beau travail.
- Merci .
- Sylbie, je peux aller m’allonger sur ta chaise longue?
- Ça ne va pas ?
- Seulement, un peu fatiguée.
- Vas-y ! On va aller s’asseoir à côté de toi.
On est vraiment bien ici. Tu as un magnifique cadre.
- Merci Mama pour tous ses compliments.
- Tu les mérites, ma chérie.
Nicolas, tu peux nous jouer une dernière chanson ?
Oh ! Oui, s’il te plaît.
- Trois filles à te supplier, tu ne peux pas refuser, Nicolas !
- Ok ! Une dernière de mes compositions.
- Tu veux bien nous dire, cette fois-ci pour qui tu l’as écrite ?
- Toujours aussi curieuse, ma chère Sylbie, mais tu ne le seras pas.
Ha ! Ha ! Ha !
Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
Je vais t'aimer de Garou
C'est beau...
Il chante merveilleusement bien. Je ne me lace de l’écouter chanter.
Elle en a bien de la chance sa petite amie. Je sens par ce qu'il dit qu’il l'aime vraiment.
Ça vous dit les amis de dîner avec nous ?
- Non, merci on va vous laisser, Angie à besoin de se reposer.
Au revoir Angie et soit patiente, ta mémoire reviendra.
- Promis, Nicolas. Tu reviendras me voir ?
- J’ai bien failli te perdre, tu ne vas pas te débarrasser de moi comme ça, maintenant, je serais une vraie glue.
- Sérieux ?
- Tu verras !
Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha
Ne t’inquiète pas Mama, je m’occuperais bien d’Angie.
- Je te fais confiance, Sylbie. Et parle-lui de Nicolas, d’accord. On ne sait jamais, peut-être que l’amour réveillera quelque chose en elle.
- Je comptais bien le faire. Je suis sûr qu’elle avait et à des sentiments pour lui.
- Moi aussi.
Au revoir et à bientôt.
- Au revoir les filles.
Au revoir ma douce et tendre amie... Les chansons que j’ai chantés cette après-midi, t’étaient dédiées.
J’ai tellement envie de courir vers toi et t’embrasser, mais je sais que tu as besoin de temps.
- Ça va Nicolas ?
- Oui Mama, tout va bien !
Pourquoi, je sens comme une solitude de le voir partir ?
Une envie de le retenir. Je suis dans l'impossibilité de décoder ce que je ressens en ce moment.
Angie, ça te dit si on se fait soirée pizza ? Angie, tu m’entends ?
- Excuse-moi, tu disais ?
- Je disais, veux-tu que je commande une pizza ?
- C’est comme tu veux, je n’ai pas très faim.
Angie, je suis peut-être un peu égoïste, mais je suis si contente de t’avoir rien que pour moi. Pourtant, je t’aie vu si triste quand ils sont partis, dis-moi, tu as changé d’avis ?
- Non ! Sylbie, je suis contente d’être là, avec toi.
C’est si bon de te retrouver, même si tu ne te rappelles pas encore de moi.
Tiens ! On sonne.
- C’est surement le livreur de pizza.
Voilà la pizza !
Tu vas quand même en prendre une part?
- Je ne sais pas, je me sens barbouillée ce soir.
Sens-moi ça, hummmmmm...
Tu n’as pas oublié quand même que tu adorais la pizza ?
- Bien sûr que non. Allez, d'accord, donne-moi une petite part.
Hum, c’est trop bon !
Cela fait du bien de manger, je commençais vraiment à avoir faim, alors Angie, tu en penses quoi ?
- Maintenant que j’ai commencé à manger, c’est vrai que ça m’a ouvert l’appétit, elle est vraiment trop bonne.
- Tu vois, je te l’avais dit !
Elle est vraiment délicieuse.
Je me régale, merci Sylbie. J’ai l’impression que cela fait des siècles que je n’ai rien mangé d'aussi bon.
- Je vois ça ! Faut dire aussi, qu'entre les mois où tu as fait la belle au bois dormant ensuite, les mois où tu n'as uniquement eu le droit qu'aux plats de l'hôpital, je comprends que tu apprécies autant cette pizza.
- Seule différence avec la belle au bois dormant, c'est que je n'ai pas eu besoin d'un prince pour me réveiller.
- Qui sait...
- Qu'est-ce que tu as dit ?
- Rien.
Encore !?
- Oui ! Encore une petite, elle est vraiment trop bonne.
Je pense que je vais devoir faire un petit jogging avant d’aller au lit.
- Tu m’étonnes après cinq parts de pizza.
J’ai mangé cinq parts ? Tu plaisantes ?
- Non, je t’assure, Angie !
- Je comprends mieux pourquoi, je me sens si lourde.
Hahahaha !
Merci Sylbie pour cette merveilleuse après-midi...J’ai adoré.
- Faut dire aussi que notre cher Nicolas à bien contribuer, il joue merveilleusement bien, tu ne trouves pas ?
Oh oui ! Tu as raison, il joue très bien et j’ai adoré entendre ses chansons. Tu penses qu’il a quelqu’un dans sa vie. Je veux dire, si on connaissait sa petite copine ?
- Écoute Angie, s’il a quelqu’un, il le cache bien, mais quelque chose me dit, que son cœur est pris. Tu as peut-être une idée toi, Angie, tu peux me le dire maintenant !
Pourquoi moi ? Tu penses vraiment que je suis dans la confidence ? Tu crois que je sais quelque chose et que je ne veux pas te le dire ?
Tu le fais exprès ou quoi !?
Sincèrement Angie, je suis sûr que ces chansons t’étaient dédiées. Il les chantait avec tant d’émotions, que j’en avais de frissons.
N’importe quoi ! Nous sommes des amies d’enfance, il me l’a dit. Il me l’aurait dit si on sortait ensemble !
Eh bien, moi qui pensais qu'il y avait quelque chose entre vous en secret et que vous alliez nous annoncer votre mariage !
Tu te fiches de moi là ! Me marier avec lui alors qu' il me considère comme sa sœur ! C’est comme si je te demandais de te marier avec lui !
Attends… que je refexiiiiiiiiiche, moi avec lui, lui avec moi.
Euh!!… Non, ça ne le fait pas. En plus, tu sais bien que j'ai déjà quelqu'un et même si tu ne veux pas l’admettre, Nicolas est fait pour toi.
Écoute Sylbie, apparemment on se connaît tous les trois depuis notre enfance, Dis-moi, tu nous vois vraiment ensemble, toi ?
Oui.
- Arrête de plaisanter.
- Je ne plaisante pas. Ecoute Angie, être des amis d'enfance ou dire que l'on est comme "frère et sœur" ce n’est pas comme être réellement "frère et sœur" ! Je ne vois donc pas où il y a problème. L’amitié peut quelques fois se transformer en amour avec un grand "A".
Arrête de dire des bêtises, Sylbie ! Tu sais aussi, que l’amour peut tuer une belle amitié.
- Et se taire Angie, peut nous tuer!
- Bien sûr... Moi je te dis que les sentiments autour de l’amitié sont si proches de l’amour, que quelques fois les gens peuvent si perdre.
Et si c’était le contraire, que vous n’arriviez pas à interpréter vos sentiments !
- Sylbie, tu es terrible, je te dis et redis… téléphone.
- Sauvé par le téléphone !
Allô, Nicolas !?
- Je voulais seulement te souhaiter une bonne nuit, sinon tout va bien ?
- Oui tout va bien, bonne nuit à toi aussi Nicolas et à Mama.
Alors… qu'est-ce que je disais.
- Quoi?
- Il a appelé !!
Tu es paranoïaque, il m’a seulement appelé pour me souhaiter bonne nuit.
-Ok ! Si tu le dis !
Sylbie, s’il te plaît arrête de rire ainsi.
- Mais, je n’y peux rien, je t’assure. Tu vois qu’il ne peut pas se passer de toi.
- Nicolas est seulement inquiet concernant ma mémoire.
- Tu sais Angie, que je t’adore ! Même amnésique tu ne changes pas !
- Je ne comprends pas là. Tu m’expliques !
Moi qui croyais que tu allais justement me révéler enfin le nom de celui qui fait battre ton cœur. Si tu veux garder encore le secret, je respectais la décision.
- Mais Sylbie, je n’ai personne !
Comment peux-tu en être sûr, puisque tu es amnésique.
On n’oublie pas ces choses-là ! Je crois... Je l’espère.
Ne t’inquiète pas, tu retrouveras la mémoire Angie. J’en suis sûr.
Je l’espère Sylbie, je l’espère.
Allons nous coucher angie, il est déjà très tard. Demain sera un autre jour. Je t’aie mis une chemise de nuit dans la salle de bain.
- Peut-être que cette nuit sera une nuit de révélation pour toi ?
- J’aimerais bien, Sylbie.
Qui a dit que c'était impossible...
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