27 ème Chapitre ~ Une si belle complicité.
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Bonjour Luc, déjà debout ? Allez, viens me voir et dis-moi où est ma douce Jennie !
- AREUUU ….DI ….DI
Pour une fois, j’ai dormi comme un bébé ! Si toutes mes prochaines nuits pouvaient être comme celle-ci…
Tiens, on sonne !
Ouiiiiiiiiii.....j’arrive !
Personne ?
C’est quoi ce truc ?
Et bien, tu en as fait des progrès depuis ma dernière visite ! Sais-tu où se trouverai ma p’tite sœurette ?
- Tata Jennie et dans la cour du haut avec Betty et Mimi, tu veux que j’aille la prévenir ?
- Non, je vais lui faire la surprise !
Mais qu’est-ce que ça signifie… qui a bien pu déposer ce sac ?
Serait-ce pour moi ? Alors pourquoi l’avoir déposé et être partie ? Je ne vois personne.
Je vais quand même attendre un p'tit peu avant de le prendre, on ne sait jamais si c’est une erreur.
Nil, tu as prévenu les autres que le p’tit déjeuner était servi ?
- Oui maman, ils arrivent.
- Au fait, on n’aurait pas reçu un colis ce matin ?
- Un colis ? Non.
- Ce n’était pas le coursier que j’ai entendu tout à l’heure ?
- Pourquoi, tu attendais quelque chose ?
Moi aussi, j'ai entendu son klaxonne et vu sa voiture repartir.
- Oui, je sais p’pa, mais on a rien reçu.
- S’il n’est pas venu pour déposer alors c’est qu’il est venu prendre quelque chose… Qui peut bien avoir eu besoin d’un coursier à la maison ?
Et pourquoi ça t’intéresse autant de savoir, ma chérie ?
- Toi, tu nous caches quelque chose !
- Je t’ai simplement demandé pourquoi tu voulais savoir, je ne t’ai pas dit que j’étais au courant !
Bien sûr ! Alors tu vas me dire ce que tu me caches !
- Bon courage, je te l’avais dit Nil, qu’elle ne lâcherait pas le morceau temps qu’elle ne saurait pas !
- Que me cachez-vous les enfants ? D’accord, c'est un cadeau pour moi ?
- Désolée maman, il n'y a rien pour toi !
- Merci pour ta mère.
- Je ne voulais pas dire ça comme ça !
Pas la peine de me regarder comme ça m’man, je ne peux rien dire !
- Et bien moi, j’adore tes pancakes ma chérie, je vais même me resservir !
- Comme si je ne comprenais pas, ce que vous essayez de faire !
- Quoi m’man, comme changer de sujet ?
- C’n’est pas un crime quand même de vouloir savoir ce qui se passe sous son toi !
- Bon, ils attendent quoi les autres pour venir manger !
Voilà tata Jennie….
Chuuut Luc, je vais te poser ici, je vais lui faire la surprise.
Ma chérie laisse tomber, il a droit à son âge d’avoir un peu d’intimité…. Genre des secrets, tu vois ce que je veux dire ?
- Mais pourquoi ? Je suis sa mère, il peut tout me dire !
- M’man promis, tu le sauras, mais plus tard, là, je dois me préparer.
Kimy… Ma chérie, maintenant que ton frère est parti dis-moi, tu ne peux vraiment pas ou tu ne veux pas me le dire ?
- M’man, il te le dira lui-même… Je me dépêche sinon je vais me mettre en retard !
Je n’ai vu personne, finalement, ça doit être pour moi. Mais je me demande pourquoi… Tiens, je n’avais pas remarqué qu’il y avait un petit agrafé au sac ?
Pour la belle inconnue… Oh mon Dieu, serait-ce...
Mais comment a-t-il su où j'habitais… Tiens, il y a une carte.
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Alors p’tite sœur toujours au travail ?
Dimitri ! Que fais-tu là ? Je pensais que tu ne rentrais que dans 15 jours ? Et ton reportage ?
- Ce n’était pas vraiment un scoop ! J’ai donc terminé mon article plus tôt que prévu et me voilà ! Contente ? Autrement, je peux repartir !
- T’es dingue ! Je suis trop contente au contraire !
Ma p’tit sœur, que c’est bon de te serrer dans mes bras. Je repense toujours, au jour où mon père m’avait annoncé qu’il allait se remarier pour me donner une maman.
Ensuite, ils m’ont annoncé que j’allais avoir une petite sœur, je n’avais que 5 ans, mais j’étais le plus heureux de gamins.
Aujourd’hui, je peux le dire, c’est bien la meilleure chose qu’ils m’aient donnée !
Toi, comme petite sœur…
- Et moi, je suis la plus chanceuse des p’tites sœurs, j’ai le meilleur des grands frères.
De plus, je savais que ce week-end la ville serait en fête, je n’allais pas manquer ça pour rien au monde… Tu imagines p’tite sœur les filles de Bretèche sans cavaliers ?
Mais t’inquiète Jennie, je te garderai quand même une danse.
- Hein ? Merci Dim… mais tu crois vraiment que les filles de la ville sont restées là, à attendre que tu rentres ?
- Quoi ? Comment ça ? Elles sont déjà toutes mariées ?
Tu te fiches de moi, c’est ça ? T’es trop mignon. Je comprends mieux pourquoi les filles n’arrivent pas à te résister
- Pourquoi voudrais-tu qu’elles me résistent.
- Grand bêta ! Tu ne changeras donc jamais !
- Tu veux que je change, Jennie ?
Non, tu ne serais plus mon Dimitri et il me faudrait t’inventer ! Je t’adore.
- Moi aussi p’tite sœur.
C’est incroyable ! Je sais que je suis dans une petite ville, mais comment a-t-il fait pour me retrouver aussi vite ?
Oh là là ! Si jamais Alice venait à le savoir, elle serait furieuse.
Il faut que je lui dise qu’il peut revenir récupérer sa robe !
Mais ce n’est pas possible, je ne fais qu’attirer ce genre de mec !
Allô, Nil !
- Oui…
- Écouter, j’ai bien reçu votre cadeau, mais si vous ne voulez pas le retrouver à la poubelle revenez illico le reprendre !
- Bonjour belle inconnue, je suis désolé d’avoir agi ainsi, mais croyez-moi, c’est une invitation parfaitement innocente !
Vous m’aviez dit ne connaître encore personne, alors c’est m’occasion pour rencontrer quelques personnes de Bretèche.
- Non, mais sincèrement, je ne peux pas accepter. M’imposer comme ça chez vous, avec une robe que vous m’avez payée… Vraiment, ça ne le fait pas !
- Mais vous ne vous imposez pas, c’est moi qui vous invite ! Ce n’est pas une réunion de famille, je peux inviter qui je veux. Et en plus, je dois vous avouer… j’ai besoin de vous. Quand je vous ai vus l'autre jour, je me suis dit que le ciel avait écouté mes prières.
- Que me racontez-vous ?
- Je vous explique.
Des amis de mes parents sont rentrés d’Inde et nous ont ramené des tenues de là-bas. Ma Chère Mère a donc eu la bonne idée de faire un repas avec nos amis en tenue.
- Je ne vois pas le problème.
- Ma mère sait très bien que leur fille Barby se jette sur moi dès qu’elle me voit, malheureusement, je ne peux échapper à ce genre de festivité, ma mère me tuerait. Vu que tout le monde se connaît par ici, je ne pouvais inviter personne pour mettre mon plan à exécution, alors quand je vous ai vu l'autre jour dans cette boutique, je me suis dit que vous étiez un ange descendu du ciel pour m'aider... S'il vous plaît.
- Je ne comprends toujours pas ce que je peux faire.
- Parce que si je suis accompagné, elle se tiendra à distance et ma mère me laissera tranquille.
Elle le fait peut-être pour vous caser !
- Ne parlez pas de malheur ! Elle est très jolie… mais… non vraiment !
- Vous me faites bien rire… Quand une fille est timide, vous faites tout pour la conquérir et quand il y en a une qui est plutôt ouverte à toute proposition cela vous fait peur !
- S’il vous plaît sauve-moi la vie. Je suis sûr que ce n’est pas pour rien que j’ai croisé ta route.
- Si c’est une question de vie ou de mort, d’accord, je veux bien vous aider à sortir des griffes d’une mangeuse d’hommes, mais à une condition !
- Oui, laquelle ?
- J’emmène quelqu’un avec moi !
- Quelqu’un ?
- Oui, quelqu’un !
- Un homme ?
- Nooon… une amie, Alice.
- Ouf ! Je ne voyais pas comment bien exécuter mon plan, si vous étiez venu avec un prétendant… Comme on a un rendez-vous, on peut se tutoyer ? Non ?
- Un faux rendez-vous, tu veux dire ! Oui, il vaut mieux qu’on se tutoie, sinon, on ne serait pas crédible.
Bon, je vais déjà essayer cette robe qui a l’air magnifique, ensuite, faut que je trouve comment l’annoncer à Alice et là par contre, il faut que je ruse.
Et bien trois heures pour trouver comment on enfilait ce truc, un vrai marathon ! Enfin, j’ai réussi… Je crois.
Wouaou ! Comme elle est belle…
Hi-hiiiii ! J’adore… je l’adore… je l’adore !!
C’est la classe ! J’adore me voir avec cette robe.
Alors Nil comment me trouvez-vous ? Oui, vous avez raison, elle me va à ravir, vous avez très bon goût...
Aller Angie redescend sur terre et ne fait pas de bêtise !
Question coiffure faut que je trouve comment me coiffer, j’irai demain en ville.
Maintenant, je vais la ranger et faire le plus dur… Convaincre Alice !
Il faudrait qu’on trouve comment approcher Julie sans éveiller les soupçons, il faut qu’on lui fasse parvenir la photo de la bague, elle l’a peut-être vu sur un des hommes d’affaires que l’autre fait venir dans son bureau.
- Et si on plaçait la photo dans un livre de la bibliothèque et qu’on lui donne la référence…
Excellente idée, il faut voir, qui on va mettre sur le coup.
On fait donc comme ça : on lui envoie un sms codé et n’oubliez pas que c’est un enfant de 6 ans qui lui écrit donc, faite des fautes !
Voilà vous savez tous… C’est pour cette raison que je voulais qu’on soit tous ensemble aujourd’hui, pour vous exposer mon idée, maintenant à vous de me dire ce que vous en pensez.
Je sais Sylbie que je te demande beaucoup, toi qui te faisais une joie d’y aller pour lui faire la surprise. Mais si tu savais comme j’ai si peur qu’en l’assaillant de questions, elle prenne peur.
Mais l’une des raisons principales, c’est qu’il faut que Nicolas défasse ce malentendu à tout prix !
Dis-moi ce que tu en penses Sylbie et soit sincère, tu es toi aussi son amie, c’est pour ça que je respecterais ton avis.
Ce que tu me demandes là Mama est très difficile.
Je sais qu’Angie est bouleversée à cause de ses sentiments et de ce malentendu. Je sais aussi au fond de moi qu’il faut que je laisse Nicolas y allait seul même si cela me coûte.
- Merci Sylvie et vous tous d’être si compréhensible, mais rien ne nous empêche de réserver pour le samedi dans la journée et de lui faire la surprise quand on arrivera dans la soirée !
- Oh ouiiii !
Quand pars-tu ?
- Au petit matin de jeudi comme ça, je serais là-bas en début d’après-midi pour me mettre en condition et repérer le coin pour samedi.
- Tu vas chanter devant des gens que tu ne connais pas ? Ça fait un moment que tu n’as pas chanté, tu n’as pas le trac ?
- Oooh si, j’ai même fait quelque chose que je n’aurais jamais fait, si cela n’avait pas été vraiment nécessaire, car 3 jours pour me mettre à niveau, c’était impossible !
- Quoi donc ?
- Reprendre des cours de justesse de chant et de guitare avec… Le James.
- Ok… Je vois… Qui l’aurait cru !
- Et si on mangeait ! Je n’ai pas trop envie de parler de lui, même s’il m’a été d’une grande aide.
Au fait Nicolas, tu pourrais nous jouer ton morceau ?
- Oui bien sûr, aucun problème, ma guitare est à la maison venez tous à la maison et vous me direz ce que vous en pensez !
Euuuh… Alice, tu es occupée ? Tu pourrais venir, il faut que je te dise… Non plutôt que je te demande un truc !
- Quoi, là maintenant ?
- Pourquoi ? Tu ne peux pas !
- Si… Si j’arrive !
Qu’a-t-elle encore fait !
Je n’aime pas quand elle a cette voix !
De toute façon, j’ai fini ce que j’avais à faire ici ! L’inscription sur la liste des nouveaux talents ainsi que la réservation de sa chambre. Tout est près, il ne manque que lui ! Faudrait que je veuille à ce qu’elle ne traîne pas trop en ville, je ne voudrais pas que mon plan tombe à l’eau, même si je suis pressée de réunir ces deux là.
Ce n’est pas croyable !
Je te laisse trente secondes et voilà que ton grand cœur te fait encore des siennes… Tu sais, c’est un grand garçon ce Nil, il peut quand même se débrouiller tout seul !
Je connais bien sa famille, c’est une famille très bien, sa mère travaille à la mairie et fait beaucoup pour les autres… Mais…
S’il tourne autour de toi…. Mon Dieu que va-t-il ce passé samedi.
- Que marmonnes-tu Alice ? Qu’est-ce qu’il va y avoir samedi ? Alice, tu n’as pas l’air très contente par cette invitation ?
Mais siiii, tu ne vois pas comme je suis contente, très contente même !
- Euuuh… Franchement… Non !
Mais Alice, tu m’as dit qu’il était gentil, de bonne famille et qu’il était loin d’être un voyou, imagine si c’était lui que mon cœur attendait depuis tout ce temps !
En plus, ne me disais-tu pas l’autre jour de rencontrer du monde ?
Ok, je ferais mieux de ne pas te quitter des yeux et lui aussi !
- Tu vas donc venir avec moi ?
- Parce que tu te figurais que j’allais te laisser y aller toute seule, avec ce Nil qui est bien trop séduisant à mon goût.
De toute façon, t’as donné ta parole, on va y aller ! J’irais demain en ville après le boulot me prendre une robe indienne à la boutique puisque toi, tu as déjà la tienne…
- Et moi, j’irais plutôt en début d’après-midi, j’aimerais demander conseille au coiffeur pour me coiffer !
Et si tu l’appelais, ce qui est bien, c'est que ce coiffeur se déplace à domicile !
- Curieux… J’ai l’impression que tu ne veux pas que j’aille en ville. Tu as peur que je me retrouve face au beau Nil, c’est ça ? T’inquiète, je l’ai prévenu qu’il n’y aura rien entre nous deux !
- C'est pour t’éviter de te fatiguer.
Je compte sur vous tous pour m’aider à tout installer pour mercredi.
Il faudrait sortir de la cave les chaises, les nettoyer, prendre les deux tables, on aura ainsi plus de place. J’oubliais, faudrait vérifier la qualité de l’eau de la piscine… De toute façon, j’ai fait une liste des tâches à faire.
Barby et Jérémy se sont proposé de nous aider et toi Nil, ne te défile pas sinon gare à toi !
-T'inquiète m’man, je serais là puisque j’ai invité deux personnes !
Et tu me le dis que maintenant ! Tu comptais me le dire quand ?
- Je t’en parle justement, non ?
- Sincèrement, je me demande ce que tu manigances, tu vas me dire qui c’est ?
- Et si on disait que ce sont des invités surprises !
- Des invités surprises ? Tu te fiches de moi là !
- M’man, au moins tu es sûr que Nil sera là !
- Tu as raison Kimy, mais cette histoire n’est pas claire !
Anne au fait, tu as des nouvelles de ta sœur, d’habitude, elle appelle toujours au moment de la fête pour s’incruster.
- Aucune nouvelle ! Et au commissariat de bridgeport, on m’a répondu qu’elle était en mission et qu’elle nous contacterait dès qu’elle le pourrait.
- Ça veut dire quoi ?
- Je ne sais pas, je dois me contenter de ça à chaque fois que j’appelle !
- Alors tata ne viendra pas cette année ?
Vous connaissez ma p’tite sœur toujours aux quatre coins du monde à combattre les escrocs de tout genre, mais jamais elle ne manquerait cette fête !
- Oui, jusqu’à aujourd’hui !
Alors les enfants, vous ne trouvez pas qu’il chante bien mon Nicolas ?
Le texte est magnifique et si bien jouait…
- Tu vois Côme comme Sylbie aime les chansons d’amour, tu attends quoi pour lui écrire une chanson et la lui chanter !
- Mais elle sait bien que je l’aime, pas besoin de lui écrire de chansons d’amour et surtout de les lui chanter !
- Dit plutôt chéri que toi et le chant ça fait deux !
- Je suis démasqué ! Et toi Eric ?
Il chante déjà sous sa douche et je t’assure que ça suffit largement… à mes pauvres oreilles !
- Ben, voyons chérie, arrête un peu de parler de mes qualités, les autres vont en être jaloux !
AHAH! AHAH !
Ok ! Je dois maintenant trouver une excuse pour aller à 15 h à la bibliothèque… j’espère vraiment boucler cette affaire au plus vite, j’en ai marre d’être ici.
Dis-moi, tu dis que Nil manigance quelque chose et toi, tu n’aurais pas une idée derrière la tête en faisant ce repas jeudi ?
Je croyais que l’on été d’accord sur le fait qu’on ne se mêlerait pas de la vie de cœur de nos enfants et pourquoi jeudi ?
On aurait pu très bien se retrouver tous là-bas samedi !
Oui, je sais, mais… je lui donne juste un p’tit coup de pouce. Barby est jolie, sérieuse et en se retrouvant tous ensemble à la maison jeudi, il aura peut-être la bonne idée de l’invité à être son cavalier samedi.
Et s’il a déjà quelqu’un ?
- Mais non, il me l’aurait dit !
- Tu crois ?
- Tu penses que cette invitée surprise, serait ? Noooon, il a dit deux personnes, c’est surement deux de ses copains.
Que fais-tu ici de ci beau matin Dim ? Je pensais que tu t’accorderais une grâce mat.
Je t’assure que je l’aurais fait si je n’étais pas obligé de me réveiller avant les enfants pour tout préparer avec les filles, mais toi, tu aurais pu rester au lit !
Tu sais bien que le bon air de Bretèche me redonne de l’énergie !
Et je veux vérifier pas moi-même si c’est vrai que toutes les jeunes femmes sont, tu m’as fait peur hier quand tu m’as dit ça ! J’en ai même fait des cauchemars !
- Mon Dieu que vais-je faire de toi !
Alors petite précision va faire ton tour, mais si tu tiens à ta vie ne t’approche pas de la belle Angelina qui est arrivée y a quelques semaines de Rhodes.
Une nouvelle en ville ? C’est très intéressant ça !
Vu qu’elle est nouvelle, elle n’aura surement pas encore trouvé de cavalier pour la fête et si j’allais la voir ?
Elle n’a pas besoin de cavalier et surtout pas de toi !
Dis-moi, elle ne serait pas brune ? Je pense l'avoir vue en venant ici.
Non, elle n'est pas brune, c'est une jolie fille rousse.
Une rousse ? Ça, ça m'intéresse. Mais tu dis qu’elle s’appelle Angelina et qu’elle vient de Rhodes ? Ça me dit quelque chose ! Rhodes… Rhodes… Angelina.
Non… non ! Tu n'as pas bien compris là ! Tu ne dois pas rechercher Mlle Mao… Ni lui parler… ni même la regarder... tu l’ignores tout simplement… elle n’existe pas pour toi !
Gare à toi, sinon Alice te découpera en morceaux, mon vieux !
- J’ai du mal à saisir là… Alice aurait-elle changé de bord ?
- Arrête de dire n’importe quoi Dim, je suis sérieuse !
Cela serait trop long à te raconter, ce que tu dois savoir, c’est une jeune femme certes jolie, mais qui a besoin qu’on lui fiche la paix. Tu sais si le Moussaillon existe aujourd’hui, c’est grâce à elle et à son équipe.
Ça y est, je sais qui sait, ça sert d'être dans le métier de journaliste !
C’est la jeune femme qui a été percutée par une voiture et que selon des témoins cette voiture n’avait pas de conducteur. Un autre témoin aurait même dit qu’ensuite elle aurait été déposée délicatement au sol comme par une force invisible !
Attend sœurette… Elle ne serait pas l’amie de celui qui se prétend être le dernier des Rhodes ?
- Oui, c’est elle… Je sens déjà ton métier qui prend le dessus, je ne veux pas que tu joues les paparazzis autour d’elle, tu m’entends ?
- Je n’avais pas eu la chance d’être sur cette affaire, aujourd’hui, elle est dans ma ville !
- Dim ! Tu m’écoutes ?
Ne t’inquiète pas, je la regarderais caché derrière un arbre, ça te va ?
- Dim…
- Mais là, je suis en effervescence totale ! Je ferai attention, promis ! Au fait, elle habite où ?
- Dim, tu m’as promis !
- Mais c’est juste pour éviter sa rue.
- Elle habite avec Alice.
- Elle fait le chien de garde auprès de sa protéger… Et c’est vrai ce mensonge ?
- Ne t’inquiète pas p’tite sœur, je me fiche bien des circonstances de son accident et de son ami Rhodes… Au fait celui qui se dit être un Rhodes, c’est son ami ou son p’tit copain ?
- Je ne répondrais pas !
- De toute façon Jennie, je veux juste voir si elle est aussi jolie qu’on le dit !
Vous m’écoutez les enfants ne me laisser pas tomber rendez-vous à la maison à 16h pour préparer le jardin pour la fête !
- Aucun problème, on ne sera là !
Et toi Nil, ne me fait pas faux bon, étant donné que tu m’imposes deux de tes copains !
Au fait, t’as invité lesquels de tes copains?
- Hein ! De quoi tu parles ?
- Des deux personnes que tu as invitées !
- C’n’est pas vrai et ça recommence ! Vous allez me donner la migraine tous les deux. Anne laisse-le et toi Nil arrête de taquiner ta mère !
Allez, mange fiston !
Faut que je me tienne à ce que j’ai dit, j’ai toujours peur de me contredire, ce qui est bizarre, c’est que j’ai l’impression qu’elle me pose des questions pour voir si j’ai toujours la même version…
Quand je pense qu’il va y avoir la fête à Bretèche et que je n’y serais pas cette année.
Dim où vas-tu comme ça ?
- Faire un tour en ville et passer dire à Angelina que si elle a besoin d’un chauffeur pour la fête, je suis là.
- Pas la peine, Alice lui a prêté son pick-up.
- Quoi cette antiquité ! J’espère qu’elle le cache dans un garage quand elle ne s’en sert pas.
- Tu exagères, cette voiture est en très bon état et en plus à L'Abri-côtier, il n’y a pas de garage !
- Merci sœurette pour l’info. A plus !
- L’info ? Tu es vraiment impossible, mais rappel toi bien ce que je t'ai dit !
- Oui… ouiiiii...
C’est déjà quoi comme livre…C’est vrai, l’histoire inachevée Sombres racine de…. Voilà, il y est là, de Sylvania.
Je suis passé devant chez elle et la voiture n’était pas là, je vais bien la trouver en ville. Pourquoi autant de mystère autour de cette fille.
Julie, visionne bien la bague sur la photo, mais laisse-là dans le livre, je la reprendrais après ton départ. Cette bague a été vue au doigt de celui qui a pris les bijoux et on pense que tu devrais pouvoir identifier l’homme qui la porte.
- D’accord. Juste une question, c’est ça ton costume de camouflage ?
Qui a eu l’idée du déguisement ? Phil encore ? Il faudrait qu’il sorte un peu plus de sa campagne !
- Non, c’est Jean ! T’as envoyé un message à ta sœur ?
- Non, elle va me harceler de questions… Je préfère l’éviter ! Pourquoi ?
- Parce qu’elle appelle tous les jours le commissariat, si ce n’est pas plusieurs fois par jour !
- Ok, je lui enverrais donc un message d’un des ordis de la bibliothèque… Et toi, vas te changer, tu risques de faire peur à ta femme !
Trouvez ! Je suis sûr que c’est le pick-up d’Alice.
J’avais raison, c’est bien son pick-up, allons voir à quoi ressemble cette fille !
C’est désert aujourd’hui… Faut dire qu’il est encore tôt.
Joliiiie ce petit brin de fille au bar. Serais-ce Angelina ?
Je vais attendre quelque instant avant d’aller la voir, on ne sait jamais Angelina pourrait très bien se trouver en ce moment au WC. Je me vois mal aborder toutes les filles rousses.
Ce n’est pas une fille, c’est une femme, une très belle femme. Je ne suis pas encore sûr si c’est elle, mais à part elle, personne n’est rousse et aucune femme n’est sortie des WC depuis tout à l’heure, je vais quand même retourner en bas pour m’assurer que la voiture est toujours là.
Après vérification que ce soit en bas à la boutique ou ici, la seule fille rousse que je vois, c’est celle qui se trouve assise au bar à parler à Simone.
Alors Mlle, on est nouvelle dans la région ?!
Je ne vous ai jamais vus par ici !
Ecoutez, je ne veux pas être impoli, mais que je sois d’ici ou d’ailleurs, cela ne vous regarde pas ! Suis-je assez clair ?
Non mais ! Ce n’est pas possible, je suis maudite ou quoi ? Faut toujours que j’attire ce genre de mec ! Ce n’est pas vrai, je ne peux même pas être tranquille ici !
Je suis désolé… Je ne voulais vraiment pas me montrer grossier en vous abordant comme je l’ai fait, pardonnez-moi.
Je recommence...
Je m’appelle Dimitri Crystal, je suis le frère de Jennie.
Jennie…La directrice du Moussaillon ?
- Oui, c’est ma p’tite sœur, j’étais en voyage pour affaire, je ne suis rentré qu’hier.
- Je suis désolé, mais pourquoi ne pas me l’avoir dit tout de suite ! J’ai cru que vous étiez un de ces séducteurs de pacotille et collant.
- Ce n’est pas grave !
Jennie m’a dit qu’elle avait été ravie de vous avoir rencontré et contente que vous soyez passé au Moussaillon avec Alice. Alors, j’avais moi aussi envie de rencontrer, la Angelina de Rhodes…
- Vous exagérez.
Je n’exagère pas du tout. Et si pour faire mieux connaissance, on se faisait une partie de fléchettes ?
- Pourquoi pas, mais je ne suis pas très doué et même pas du tout.
- Ce n’est pas grave, je vous donnerais des leçons.
Vous allez voir, c’est très facile, vous voyez… Vous vous positionnez comme cela et ensuite vous visez en fermant un œil et vous lancez uniquement l’avant-bras en tenant le poignet bien droit. A vous !
Voilà, c’est bien… C’est la bonne position… Allez-y !
- Oui, mais je serais plus à l’aise si vous ne me fixiez pas comme ça !
- Je suis désolé…
J’y vais alors ?
- Oui, ça va aller, décontractez-vous…
Ratez encore une fois ! Je vous l’avais dit que j’étais nul aux fléchettes. J’arrête ! Je me suis assez ridiculisée !
- Juste 10 fois sans marquer, vous avez au moins réussi à planter votre fléchette dans les coins de la cible et pas sur moi.
- C’est malin !
- Allons boire quelque chose à l’intérieur pour vous réconforter.
Alors, je vous offre… On ne pourrait pas se tutoyer ?
- Bien sûr.
- Que veux-tu boire Angelina ?
- Quelque chose de frais, il fait si chaud, mais sans alcool.
Simone, tu aurais ça ?
- Bien sûr, je vais vous préparer une de mes spécialités à la framboise.
A une nouvelle amitié.
- Oui à notre amitié.
Hummmm…
Alors ?
-C’est exquis ! Très rafraichissant, merci pour ce verre.
Il faut que je te laisse, j’ai encore plein de trucs à faire en ville, on se verra sûrement à la fête ?
- Et demain ?
- Demain, pas possible, je suis déjà invité.
- Alors on se verra là-bas, je ne manquerais pas cette fête pour rien au monde et encore moins maintenant que je sais que tu y seras.
- Au revoir Dimitri.
- A bientôt Angelina.
Je tiens à vous remercier pour tout ce qui a été fait, on est enfin prêt pour demain.
- Tu vois, il ne fallait pas te mettre la pression !
- Oui, je sais, mais je suis énervé quand Julie me laisse sans nouvelles ! J’ai enfin reçu un message cette après-midi.
- Et alors ?
- Elle est désolée, cette année, elle ne pourra pas se joindre à nous, mais restera avec nous en pensée.
- Et c’est tout ? Elle n’a pas dit où elle se trouvait ?
- Non, seulement qu’elle allait bien !
J’étais très contente de vous voir toi et Barby ensemble cette après-midi.
- Faut dire qu’ont été tous ensemble puisqu’on faisait la mise en place du jardin !
- Oui, c’est vrai… Au fait, j’ai fait une rencontre des plus instructifs en ville.
Faut qu’on rencontre les voisins pour enfin découvrir ce qui se cache sous son toi ! Hein Nil ?
-Ah bon ! Et tu as découvert quoi ?
- J’ai rencontré Alice qui m’a dit qu’elle était, elle et son amie Angelina qui vient de Rhodes invité à notre petite fête !
Elle m’a même demandé de te transmettre un message !
"Tu te tiens à ce que tu as promis, sinon fait gaffe à ton cul !"
Très curieux comme message, mais elle m’a dit que tu comprendrais !
Mais pourquoi ne pas m’avoir dit que c’était Alice ton invité ?
- Parce que j’ai invité son amie Angelina et qu’ensuite, Angelina a invité Alice !
- Mais pourquoi inviter cette jeune femme ? Tu la connais depuis quand ? Il y a quelque chose entre vous deux ?
Tu veux parler entre moi et Alice ou moi et Angelina ?
- Mais tu m’énerves Nil ! Et arrête de faire cette tête ! Je n’en serais pas plus, c’est ça ?
- Nil dis-moi, tu n’as quand même pas de problème avec Alice ?
- Non p’pa tout va bien, c’est seulement un petit délire entre Alice et moi, mais j’adore asticoter m’man.
Maman ça va ?
- Oui, j’imaginais seulement la scène samedi…. La surprise de notre Angie quand elle va te voir et qu’elle va entendre ta chanson… J’aurais tant aimé être là pour vous voir.
Ne t’emballe pas trop maman, car rien ne nous dit qu’elle n'y sera pas avec un autre ! Alors imaginer moi poussant ma chansonnette et elle dansant avec un autre, tu vois le scénario ?
- Tu es démoralisant mon fils, je vais me coucher et toi aussi, demain, c’est ton départ pour Bretèche !
Voilà une autre journée qui se termine, une nouvelle rencontre agréable et pourtant, je n’arrive pas à combler le vide que je ressens loin de mes amies… Ils me manquent tant….
Faut que j’aille me coucher demain c’est le grand jour chez Nil, j’espère que tout se passera bien.
Pourquoi je remets toujours à plus tard… De quoi ai-je peur ?
Et si un jour ça devenait trop tard, je m’en voudrais. Non ! Je ne dois plus attendre, il faut que je le fasse... Et maintenant !
Sylbie, on y va ? Je sais que ça va être dur pour toi de voir Nicolas prendre l’avion sans toi, mais tu verras que le temps va passer vite.
- Si cela pouvait être vrai…
- Allez, fais-moi un sourire, après, on y va !
Allo Sylvania
- Oui Phil.
- Je suis content de te trouver encore à la maison.
- T’as eu de la chance, je m’apprêtais à partir pour l’aéroport, c’est aujourd’hui que Nicolas s’envole pour Bretèche.
- Oui, c’est vrai, je ne pourrais pas être là, mais transmet lui toutes mes amitiés.
- D’accord.
- Je t’appelle, parce que j’aurais voulu savoir si tu as quelque chose de prévu pour ce soir ?
- Ce soir ? Non, pourquoi !
- Eh bien, je voudrais…euuuh… et bien…
- Que se passe-t-il Phil ?
- Ecoute, je suis sur une enquête et j’ai besoin de toi.
- Je ne comprends pas.
- Il y a une soirée spéciale ce soir au nouveau casino qui vient de s’ouvrir, je dois y aller sous couverture, mais je serais vite démasqué si j’y vais seul.
Un couple est moins repérable qu’un homme seul, je me disais, si tu avais envie de m’accompagner. J’ai pensé à toi parce qu’il y aura aussi des auteurs et des éditeurs.
Alors, ça te dirait de m’y accompagner ? Ne te sens pas obligé.
- Merci d’avoir pensé à moi… à ce soir.
Pendant un court instant, j’ai cru qu’il m’invitait pour un vrai rendez-vous… Mais c’est juste pour passer inaperçu dans sa filature.
Je resterais avec mes rêves... Et si je faisais le premier pas ? Et s'il avait quelqu'un dans sa vie... J'aurais l'air chouette à lui avouer mes sentiments... Laisse-tomber !
Alors Angelina, tu m’as l’air pensif.
- Je me demande si j’ai bien fait d’accepter l’invitation de Nil, je ne connais personne de sa famille et leurs amies.
- Ce n’est plus l’heure d’avoir des regrets, la prochaine fois réfléchie bien avant de donner ta réponse.
Allez, souris un peu ou tu vas faire peur à tout le monde !
- Mais t’as vu la maison !
- Oui, c’est vrai, j’ai oublié de te dire qu’il n’était pas dans le besoin !
Alice, ils sont combien à habiter là-dedans ?
- C’est une grande famille… Ils sont six.
- OK ! Je pensais qu’ils étaient au moins une quinzaine.
Alors, tes parents ont vraiment décidé de rester cette fois-ci ?
- C’est ce qu’ils disent, mais je suis sûr que si on propose un nouveau contrat à papa, on repartira !
- Et là-bas, tu n’as rencontré personne ?
- Non, personne qui fasse réellement vibrer mon cœur si tu veux le savoir, des aventures sans lendemain quoi.
- Tu en pinces toujours pour mon frère, c’est ça ?
- Oui, il t’a déjà parlé de moi ?
- Non… Par contre, il cache quelque, il aurait invité Alice et une parfaite inconnue à notre fête…
- Ah bon !?
Tiens, je viens d’entendre une voiture, je suis sûr que c’est elle, plutôt... Ce sont-elles.
Alice, je ne me sens pas très bien là, dans quoi je me suis mis encore, moi qui n’aime plus me retrouver en public, là, je fais fort… Et si on faisait demi-tour ?
- Trop tard ma grande, regarde qui arrive.
Je suis content de vous voir, j’avais peur que vous ayez changé d’avis !
- (c’était à deux doigts)... Nous sommes en retard, c’est ça ?… Désolé.
- Venez, tout le monde est déjà là, je vais vous présenter.
-(Ô mon Dieu… Il a dit tout le monde, il y a combien d’invités !) Nil, il y a beaucoup de monde ?
- Une vingtaine ? Mais non, nous sommes déjà 6 dans la famille et la famille konica sont quatre, tu vois, c’est raisonnable.
- C’est toi qui le dis !
Elle sort tout droit d’un magazine de mode ou quoi !
- De qui tu parles ?
- Regarde, ton frère vient de faire son entrée apparemment son invité et pas seul ! C’est donc elle, son invitée mystère ?
Je suppose puisque l’autre femme, c’est Alice…. C’est vrai qu’elle est jolie…
- Nil, vient donc nous présenter ton invité.
- Regarde, même nos pères sont sous le charme…
- T’exagères… T’es juste un peu jalouse.
- J’avoue…
Mais, ne reste pas en arrière, ils ne vont pas te manger !
- Tu sais depuis mon accident, j’ai un peu peur de la foule, mais ne t'inquiète pas ça va aller, il faut juste me laisser un peu de temps.
Tu es très jolie Alice et ton amie aussi.
Allez, vient vite me présenter, j’ai hâte de faire sa connaissance… Je dois avouer que mon fils à très bon goût. Faut que tu me racontes tout d’elle.
Maintenant que tu as été présenté et interrogé par ma mère, si tu veux, je peux te faire visiter la maison pendant que tout le monde continue à discuter ?
- D’accord.
Je ne vois plus Nil, il est parti ?
- Non, il n’a pas intérêt, il me semble l’avoir entendu dans la maison quand j’y suis allé pour prendre les boissons.
Ne t’en fais pas, il reviendra avec nous, tiens ma chérie, je te laisse en compagnie de Noa.
Alors Barby, ma mère m’a dit que tu poursuivais des études dans la recherche… Ce sont des études assez longues, cela ne te fait pas peur ?
- Franchement non, c’est un domaine qui me plaît…
Barby… Qui a-t-il ?
Ça ne va pas ? Tu m’entends ? Tu es toute pâle !
- Oui, oui… Excuse-moi, je suis encore fatigué avec le décalage horaire.
- Viens t’asseoir.
Alors les enfants où étiez-vous passé ! On vous attendait pour se mettre à table !
- Je faisais visiter la maison à Angelina.
Je vous souhaite un bon appétit.
- Merciiiiiiiii
Léa, tu sais si cela fait longtemps qu’ils sont ensemble et si c’est sérieux ?
- Je ne sais rien de la vie sentimentale de mon frère. Cela ne fait que deux fois que je la vois, la première fois c’était en ville à la boutique de fringues et la deuxième fois, c’est aujourd’hui.
Pourtant pour ce que je viens d’apprendre en questionnant ma p’tite sœur, c’est qu’il lui a offert la robe qu’elle porte aujourd’hui.
KEUF KEUFFF !!…. ReuheuheReuh !
- Barby ça va ?
- Ouiii…. j’ai avalé de travers.
Laisse donc les assiettes Barby et va plutôt danser… Allez, danser les jeunes, on arrive nous aussi.
~~~
Ton frère semble n’avoir d’yeux que pour son invité, elle s’appelle comment déjà ?
-Angelina, elle vient de Rhodes Vallet.
- Je ne connais pas.
- Mais si, la ville avec la légende du fard.
- D’accord… Wouaou ! La ville des fantômes errants, elle doit en avoir des trucs sympas à raconter !
- Le problème, c’est que mon frère ne laisse personne l’approcher, surtout pour lui poser ce genre de questions…
Ça doit être ici, vu les indications qu’Alice m’a envoyée.
Je vais déjà demander pour être sûr, ensuite je prendrais mes bagages, faut aussi que je récupère la voiture qu’Alice m’a louée.
Je suis contente, on a une journée splendide et tout le monde s’amuse bien.
- C’est vrai…
C’est donc ici qu’elle était tout ce temps !
Et si on se faisait un waterpolo ?
- Les filles contre les garçons…
- D’accord !
Comme on est bien ici, n’est-ce pas ?
- Tu m’étonnes !
- La piscine aux jeunes et à nous la détente… Alors Alice que fait cette jeune fille à Bretèche ?
C’est fini la piscine ?
- Oui, moi, je suis plutôt océan que piscine…
- Désolé, mon jardin n’était pas assez grand pour accueillir l’océan, mais je penserais pour la prochaine fois à ouvrir une galerie de ma piscine à l’océan.
- Que t’es bête !
Barby est une jeune femme très séduisante…
- Je n’ai jamais dit le contraire, mais pour moi, c’est plutôt une jeune fille, je ne suis pas du tout sensible à son charme.
-Et c'est quoi ton genre de fille ?
- Et si on changeait de sujet de conversation ?
- Tu te défiles ? Tu abordes toujours les filles comme tu l’as fait avec moi ?
- Toi, ce n’est pas pareil, tu es arrivé à Bretèche pour être mon ange gardien et j’ai su tout de suite qu’on s’entendrait super bien.
Ça te dirait une bonne glace maison ?
- T’as même pas besoin de me le demander deux fois… J’arrive !
Alors ?
- C’est trop bon… j’adore ce parfum.
- T’es sûr que tu vas manger les deux ?
- Oui pourquoi ? Ah ! Tu penses qu’elle va fondre avant que j’aie le temps de manger celle-ci ? Attends, je me dépêche !
- Déjà à l’allure que tu manges celle-ci, je ne m’inquiète pas pour celle que je tiens, je voulais juste savoir si tu allais vraiment avaler les deux.
- Bien sûr, que je vais manger les deux !
Je n’arrivais pas à me décider, j’ai donc pris les deux, mais là faut que je me dépêche Alice m’a fait signe pour partir.
- Et tu vas me laisser avec la dévoreuse ?
- Elle n’est pas si dangereuse que ça ! Tu n’auras qu’à dire que j’avais des choses à faire et que ta mère ne t’aurait jamais laissé quitter sa fête pour m'accompagner.
Merci Nil pour cette journée.
- Merci à toi… à vous deux, je veux dire.
- On se verra maintenant à la fête.
- Bien sûr et n’oublie pas, tu m’as promis de danser avec moi !
- Sache Nil que je tiens toujours mes promesses !
Je ne rêve que d’une chose, c’est de la tenir de nouveau dans mes bras.
Bientôt, nous serons de nouveau réunis.
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