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~ Blog de Debonath ~
20 juillet 2010

7 ème Chapitre ~ Le tête à tête au restaurant.

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  ~~~ 

1

Il est déjà tard,  la journée à vraiment était longue aujourd’hui...  j’ai eu du mal à me concentrer sur mon jeu. J'ai besoin de me changer les idées.

Je voulais y passer mais est-ce raisonnable ? Pourtant, j'ai besoin de me retrouver là-bas, cet endroit m'attire comme le miel attire les abeilles, pourquoi cette attirance pour cette endroit justement ? 

Cela fait plusieurs jours, mais qu’est-ce que je dis plusieurs semaines que je n’y suis pas allé, peut-être qu'aujourd'hui je trouverais quelqu’un pour me renseigner.

Sera-t-elle là-bas à m’attendre ou était-ce réellement le fruit de mon imagination ?  Je vais m’acheter quelque chose et je le mangerais là-bas.    

2

Tiens le téléphone... Mama tu ne vas pas commencer à me harceler au téléphone.  

 Allo ! …

- C'est Angelina.

0

Salut ! Je n'ai pas reconnu ton numéro ? Je pensais que c’était encore Mama.  Comment vas-tu ?   

- Bien, merci. Normal j'ai changé de numéro ce matin ! Encore une longue journée qui se termine, je viens de renter, mais demain je ne travaille pas, grâce'mat pour moi. Je t'assure que je ne me lèverai pas avant midi.

- Sauf, si quelqu'un vient sonner à ta porte!

- T'as pas intérêt Nicolas...  et toi, tu fais quoi là ?   

- Moi, je sors du travail,  je suis même encore devant le stade tu vois...   

- On est tous les deux de vrai bourreau du travail. Nous sommes des cas désespérés, tu ne crois pas ?

- N'exagère pas quand même. Il y a pire que nous ?

- Et bien pas aux dires de Mama.

- Oui, c'est vrai pour elle, je devrais être marié et lui donner des petits enfants au plus vite. Elle ne te l'a pas encore dit ?

- Oh ! Si et je ne compte même plus toutes les fois qu'elle ma dit :

"Ma fille, j'ai peur que tu termines vieille fille, faudrait  que tu travailles moins et que tu commences à regarder autour de toi, il y a sûrement un jeune homme etc..." 

 

-Non... elle t'a dit ça comme ça ?

- Et oui, mon cher, heureusement que je la connais bien, je sais que ce n'est pas méchant.

- C'est vrai elle t'adore, je t'assure.    

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Dis-moi Nicolas, à part être fada de boulot, comment  vas-tu   ?

5

Moi ? Ça va, pourquoi me poses-tu cette question ? 

12

Je ne sais pas, c’est Mama, elle est passée ce midi à la mairie et m'a demandé, si je savais où tu sortais depuis quelques temps et avec qui.  Lui ayant dit non, elle m’a demandé si je pouvais t’appeler sans dire que cela venait d’elle, car elle te trouve un peu anxieux en ce moment.  

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Je comprends… elle exagère toujours.

- Tu es sûr ?

- Oui Angie, je passe seulement quelque fois au cimetière après le travail,  je ne voulais rien lui dire pour éviter qu'elle ne se fasse du soucie.  

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Et bien tu as gagné, elle s’en fait encore plus maintenant.

7

Ecoute dans  quelque temps, je fêterais mes 25 ans et elle me couve comme si j’en avais 2.

- Elle t’aime Nicolas, c’est tout.    

- Oui je sais, mais il y a des choses qu’elle ne me dit pas et qui semble l'inquièter.

- Tu ne lui a pas encore demandé ?

- Non, je ne voulais pas l’ennuyer avec mes questions.

- Comme tu veux Nicolas, au-fait veux-tu que je vienne avec toi ?

- Non, pas la peine, je ne sais même pas si je vais y aller aujourd'hui et ne t’inquiète pas je ne crains rien .   

- Et si Mama vient me voir, je lui dis quoi ?    

- Dit lui simplement que j'étais avec des collèges de boulot pour parler de boulot ainsi que ce soir.

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Nicolas, ça me gêne un peu de lui mentir...

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Alors vient manger avec moi.

- Mais Nicolas, je lui ai dit que je ne sortais pas avec toi ce soir, il est vrai que  je n’aie rien dans mon frigo.

- Ça tombe bien, on lui dira que l’on s’est rencontré au resto.   

-D’accord Nicolas. 

15

Ecoute, si tu veuxAngie, se rejoindre chez Lucette.

- Ok ! A tout de suite Nicolas.

- Je vais appeler tout de suite pour nous réserver une table.

- Pas de problème, je vais chercher Mama.

-Hein ? Quoi ?

- Je plaisante Nicolas, à tout de suite. 

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Mama... tu es incroyable.

  

2

Je ne comprends pas pourquoi, ils insistent pour que j'aille en ville voir dans ce restaurant.   

Eux qui sont toujours là à me faire des reproches quand je descends en ville eaujourd’hui, ils insistent, je n’y comprends rien.  

3

Une bonne excuse pour après passer voir Nicolas.                          

5

  Que ça fait du bien de pouvoir sortir sans se cacher.            

6

Nicolas m'attends-tu ?    

Je me souviens du premier jour où tu es venu attiré par cette étoile que j’avais placé là pour t’attirer, mon cœur était plein de haine, mais dès le premier regard j’ai compris, que je ne pourrais rien te faire, juste t’aimer…  

7

Tiens, il me semble qu’il y a un mec qui regarde Angie de l’autre côté de la rue, c’est qui celui-là. Il faut que je la prévienne…

 

- Nicolas !

9

Désolé !

               Wouhaaaaa!  Tu es splendide Angie.                           

8

S’il te plait plus bas tout le monde vient de se retourner.

- Et alors, ils doivent se dire quelle chance il a celui-là. Toi aussi tu as de la chance d’être avec moi ce soir, ne suis-je pas charmant.

- Charmant ? Mais de qui tu parles ?

 

Ha ! Ha ! Ha !

 

- Merci pour moi.

- Ne m'as-tu pas tendu le bâton ?  Je m'en suis servie .

- Mais c'est qu'elle se rebelle ma petite sœur.

 

                                       Ha ! Ha ! Ha !  

 

Angie il faut que tu fasses attention, il y avait un mec qui n’arrêtait pas de te regarder de l’autre côté de la rue, il est parti maintenant.

- Mais non. C’est Gabriel un collègue, je l'ai rencontré en chemin, il veillait sûrement à ce qu'il ne m’arrive rien.  Et à par le waouh... Nicolas, tu ne me dis pas bonsoir ?  

- Excuse-moi, je manque à tous mes devoirs de gentleman, mais quand je t’ai vu, tu m’as tellement ébloui que j'en ai perdu toutes mes bonnes manières.

- Tu ne penses pas que tu pousses un peu là ?

- Non, je voulais seulement te faire un peu rougir, mais ça n'a pas marché cette fois-ci.  Bonsoir ma belle Angie.

- Bonsoir Nicolas. 

11

Elle nous a dit de nous mettre ici pour prendre l’apéritif en attendant que l'autre table se libère.

- Pas de problème, on peut manger ici aussi cela ne me dérange pas.

- Non mais de l'autre côté on sera plus à l'abri de la brise du soir surtout pour toi.

- Pourquoi pour moi ? Je n'ai pas froid.

- Mais je ne voudrais pas que tu tombes malade ma chérie, je trouve que tu n’es pas très bien couverte et si par malheur tu tombais malade, Mama me tuerais.

- Ça c'est sûr! Mais franchement tu aurais voulu me voir peut-être avec une parka ?

- Oui, des moufles et le cache nez aussi.

D'accord, mais tu n’aurais pas fait waouh en me voyant.

- Exacte ! 

12

Alors, Angie, j'espère que tu as faim, car moi j'ai très faim rien qu'à sentir cette bonne odeur de cuisine, je dévorerais un sanglier.

- J'ai mangé une barre de céréales ce midi, donc je confirme j'ai très faim.  

13

 Cela fait si longtemps que l'on ne venait plus ici ensemble.

- C’est vrai, même Lucette m'a fait la réflexion en me voyant "miracle un revenant" !       

- Je suis content que l'on soit là tous les deux .

- Moi aussi Nicolas.

- Tu n’aurais pas croisé Mama ?

- Non, mais je lui ai téléphoné et lui est dit ce que tu m’as dit de dire, mais je ne sais pas si elle m’a cru. 

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C'est pour cette cette raison qu'ils insistaient pour que je vienne voir Nicolas...  

Je suis là à t’observer mon bel amour, cachée et tu ne sens même pas ma présence. 

Tu l’as appelé petite sœur, mais j’ai ressenti quelque chose venant de toi... pourtant, n'était-ce pas ce que je voulais? Alors pourquoi j’ai si mal.

Tu m’oublies peu à peu et moi je  continue à souffrir, est-ce là ma sanction pour ne pas avoir obéi.

Ils avaient raison, pour toi ce n’était que l’effet du sortilège… ils voulaient que je le voie de mes propres yeux.   

1

Quelle drôle d’idée quand même Nicolas, au lieu de te blottir bien au chaud dans ton lit, tu vas visiter le cimetière.

Que vas-tu faire y faire encore ?  Tu penses vraiment qu’elle sera là ?

 - Je ne sais pas. Oui, je le voudrais car cela m’obsède. Ce jour-là, quand j’étais avec elle, plus rien n’avait d’importance, je n'arrive pas à comprendre pourquoi.   

2

Nous étions comme seules au monde mon Nicolas. Je te protégerai d'eux.

J’aurais voulu que cette nuit ne finisse jamais.     

4

Nicolas, tu n’as même pas eu peur d’être là-bas seul en pleine nuit? 

- Non,  étrange n'est-ce pas ? 

 

Tu te rends compte même  un fantôme est venu m’insulter et me demander de partir.

 - Quoi, tu as vu d’autres fantômes ?

 - Oui... et je ne peux rien expliquer car je n'ai pas d'explications.

 - Curieux et même effrayant et bien quelle aventure, par contre je ne sais pas si j’aurais voulu la vivre. Nicolas tu l’aimes ?

- Comment puis-je te répondre.  Aujourd’hui je ne sais plus, j’ai des doutes sur ce que j’ai vu et même sur ce que j’ai pu ressentir. C'est pour cette raison qu'il faut que je sache, afin de pouvoir vraiment passer à autre chose, je ne veux pas attendre quelqu’un qui n’aurait jamais existé 

 

6

Au moins tu auras écrit un très joli romain 

- Je pense que c’est tout ce qui va me rester ce jour où cette étoile s’est mise à briller au-dessus de ce cimetière 

7

Il faut que je parte, je ne veux pas en écouter d'avantage, comment en suis-je arrivé là ?

Je suis là, sans pouvoir faire quoi que ce soit, ni rien dire,  pourtant je voudrais crier que je l'aime.      

8

Viens Angie, Lucette nous fait signe notre table est prête et....

- Que se passe t-il Nicolas?

-  Bizarre, j’ai eu l’impression de ressentir... 

- La présence de Jenny ? Tu penses qu’elle est là ?  

- Non, c'est mon imagination qui me joue encore des tours, vient on va manger.  

1

Quelle bonne odeure.

- Allez, mangeons, tant que c’est bien chaud.    

2

Je vais me régaler...

- Oui tu m’étonnes, tu vas avaler tout ça, Angie ?

- Bien sûr, pourquoi ?

- Je remarque seulement que tu as pris un plat qui tient bien au corps.     

3

C’est vrai que les spaghettis à la boulonnaise ce n’est pas très diététique, mais je te l’avais dit que j’avais très faim. De plus, regarde, il n’y en a pas beaucoup.

- Si tu le dis Angie, effectivement cela ne déborde pas de l’assiette, mais presque.

- C’est malin Nicolas. Et toi tu as pris quoi ?

 - Un fricassé de volaille avec ses petits légumes.

- Tu surveilles ta ligne Nicolas ?

- Oui bien sûr, surtout avec l’assiette de frites que j’ai commandé avec.     

4

Je me disais aussi, mais quel gourmand et tu oses parler de mon assiette ! Je pourrais t’en piquer une ou deux ?

- Quoi en plus de ton plat de pâte ?

- J’ai dit juste une ou deux, je ne t’ai pas demandé toute l’assiette

- Encore heureux ! Oui bien sûr que tu peux en prendre, mais juste deux.

- Merci, tu es très généreux...

-Pas de quoi.

Hahaha !!  

 

6

Elle joue merveilleusement bien, si Nicolas pouvait m’inviter à danser.   

12

 Angie ? .... Angelina.

                             Angie ça va ?

- Oui ça va, désolé j’écoutais le morceau qu’elle jouait, j’aime beaucoup.

- Il me semblait que tu avais des larmes aux yeux.

- C’était peut-être une poussière.

- Tu es sûr ?

- Oui, oui.   

 

7

C’est vrai c’est très beau. Elle joue peut-être pour nous, pensant que nous sommes amoureux ? 

- Mais non, tu dis n’importe quoi.    

8

Je peux t’inviter à danser ?

- Je pensais que tu ne me le demanderais jamais.    

10

Mademoiselle me feriez-vous  l’honneur de m’accorder cette danse ?   

- Avec plaisir Nicolas.    

2

Que ce passe-t-il Angie, tu ne veux plus danser ?   

- Ce n’est pas ça, mais je suis un peu rouillée, cela fait si longtemps que je n’ai pas dansé.

- Alors, on va tout de suite y remédier et la danse, c’est comme le vélo cela ne s’oublie jamais. Je ne suis pas moi-même un pro, on va y aller doucement.   

3

Tu vois, on n’est pas si rouillé tous les deux.    

Tu danses bien, pour quelqu’un qui dit être rouillé.   

- Tu parles, j’ai impression d’être à côté du rythme.    

-  Mais non.    

7

Oups, désolé, je t’ai marché sur le pied.

- C’est vrai, j’ai senti le poids de ton assiette de spaghetti.

- C'est malin, mais je t’ai fait mal ?   

- Mais non, je te taquine.

- Tu m’as juste effleuré le pied, pas la peine d’en faire un drame.  

 

10

Merci Angie, je passe un merveilleux moment.

 - Moi aussi Nicolas. 

 - Merci Angie d’être là pour moi.  

   

11

Ecoute Angie, elle chante un slow. Tu veux le danser ?

- Un slow ? Avec toi ?

- Pourquoi, tu préfères le danser avec quelqu’un d’autre ?

- Non, heuuuu oui.

- Il faut que je  sache,  oui ou non ? Car ce n’est pas très clair.

- Oui, je veux bien danser avec toi, c’est mieux comme ça ? 

- Oui.  

 

2

En plus, je suis sûr qu’elle joue exprès pour nous... alors dansons pour lui faire plaisir.

- Je ne pense pas, tu sais qu'il se fait tard ?

- Tu m’as dit que tu ne travaillais pas demain, donc nous avons toute la nuit.

- Toute la nuit ?

- Allez viens, personne ne nous attend et j’ai très envie de m’amuser, veux-tu être celle qui me sortira de mes idées noires ? Faisons honneur à cette magnifique chanson.  Attend, si tu danses un slow à trois kilomètres de moi, ça ne le fait pas.

D'accord et si je te marche encore sur les pieds ?

- Avec ton poids plume, je ne sentirai rien, si c’est ça qui te fait peur, sauf si tu as peur de moi.

- Arrête Nicolas, de dire des bêtises .  

5

C’est déjà mieux. Tu sais, je ne vais pas te manger Angie.

- Mais que vont dire les gens ?

- Que veux-tu qu’ils disent ? Que nous sommes jeunes, beaux et que nous nous amusons bien.

- Tu rigoles, ils vont en parler à Mama et lui dire n’importe quoi.

- Laisse-les parler, mais en parlant de Mama, elle est peut-être déjà là à nous espionner.

- Où ça ?

- Mais non j’ai dit, peut-être, mais en la connaissant bien elle sera au courant avant même que l’on arrive à la maison.

- Elle va m’en vouloir.

- Mais pourquoi ?

- Ne lui ai-je pas dis que je ne sortais pas avec toi ce soir ?

- Tu lui as mentis ? C'est pas bien çà !

- Nicolas...

- Angie, on fait comme on a dit, on s'est rencontrés au resto, mes amis sont partis et moi je suis resté avec toi. T'inquiète ça va aller. 

6

Oublie tout ça pour le moment, tout se passera bien, peux-tu te rapprocher encore peu de moi ?

- Mais pourquoi ?

- Je veux savoir comment va réagir Mama quand demain ils viendront lui en parler.

- Mais tu es dingue ? Mais complètement dingue !   

- Tu crois ?  Oui, tu  as sûrement raison. Qui serait sein d’esprit d'avoir pensé ressentir quelque chose pour un fantôme même à Rhodes, la ville bizarre.

- Tu dis n’importe quoi Nicolas.

- Ecoute ce que dit la chanson : "Elle s’en fou de ce qu’ils disent" nous devrions faire pareil.

- Je vais essayer Nicolas.  

- Quelle belle mélodie, tu ne trouves pas Angelina.

- Oui, c'est vrai... Nicolas.

8

- Oui.

- Elle a arrêté de chanter, c’est fini... Nicolas, il n’y a plus de musique, tu peux me lâcher. 

-  Tu vois c’est moi maintenant qui était parti dans mes pensées, merci, Angelina pour cette soirée.

- Ça été un plaisir d’être avec toi.

- On se prend un petit café ? Regarde, on va se mettre là-bas. 

1

Tu penses vraiment que c’est raisonnable vu l'heure ? 

- Mais Mama n’a-t-elle pas dit qu’il fallait en profiter tant que l’on était jeune ?  Alors, soyons fous.  

2

 Je te trouve rayonnante ce soir Angelina... Haaa, tu rougies .

- C’est malin, dis-moi, tu ne me fais que des compliments que pour me voir rougir ?

- Non, ils sont sincères ma petite Angie.  

3

Il est très tard, tu vas quand même passer au cimetière ? 

- Oui.

- Tu n'as pas peur ?

- Même si j’ai toujours entendu dire que certains avaient eu des hallucinations dans ce cimetière, c'est vrai, je n'ai pas peur. 

-  Je me souviens, on me racontait quand j’étais petite, qu'il y avait eu un homme qui s’était suicidé en prison, car il disait que sa femme qu’il avait tué des années auparavant venait toutes les nuits lui réclamer sa vie. Et l’autre qui avait renversé une enfant, disait que l’enfant voulait le punir.

- Oui, j'en ai entendu parlé,  il est mort suite à un accident, sa voiture à heurter un camion citerne, pour moi, ce n'est que le fruit du hasard. 

 

C’était seulement une façon que les vieux avaient trouvé pour éloigner les enfants du cimetière, tu te rappelles on aimait bien aller jouer là-bas. Je pense que tous les enfants d’ici prenaient le cimetière pour un terrain de jeux. Combien de fois le gardien nous a coursés et tu courrais très vite Angie à cette époque. 

 

- Je cours toujours aussi vite mon cher, tous les matins, je fais mon footing. 

- Cela se voit, tu as de magnifiques jambes.

- Merci Nicolas, mais on parlait du cimetière et toi tu dérapes sur mes jambes. 

- Oui c’est vrai, je voulais un peu changer de sujet. 

-  Tu sais, Angie quelque fois, je me dis et s’ils disaient vrai ! S’il y a des fantômes qui peuvent nous faire faire des choses contre notre volonté ou même nous faire ressentir des choses. 

4

Tu veux dire jusqu'à nous pousser à nous suicider ?

- Je ne sais pas, oui, pourquoi pas.

- Mais toutes ces histoires concernaient des personnes qui avaient commit des fautes. Tu ne connais personne Nicolas dans ce cimetière et qui pourrait te vouloir du mal ?

- Peut-être ma famille, on ne sait pas qui sont mes parents.

- Tu me fais peur Nicolas, tu as eu envie de la rejoindre pour toujours ?

- C’est difficile à dire mes sentiments sont confus, je suis un peu perdu, mais quand j’étais avec elle, tout me paraissait clair, je pensais savoir ce que je voulais, je pensais savoir ce que je sentais  et maintenant je ne sais plus rien et je la cherche sans la trouver. 

 

 Après mon livre, ce n’était plus pareil, plus le temps passe et plus  je me dis que j’avais dû rêver et même ce déchirement que je ressentais, aujourd'hui il s’efface peu à peu.

C’était si fort sur le moment que je ne peux même pas l’expliquer, mais aujourd’hui, c'est comme un manque. Je suis désolé de t’embêter avec mes états d’âme. 

 

- Surtout ne croit pas cela Nicolas, je réfléchissais simplement à tout ce que tu viens de me dire, Nicolas...  

 

6

Je suis ton ami Nicolas.

L’amitié c'est soutenir ses amis. l'amitié se doit de comprendre leurs douleurs,

Soulager leurs tourments...   

C'est penser à l’autre avant soi

Tout simplement être là.
Quel que soit l'endroit,
Quel que soit le moment...

Partager des instants de vie qu’ils soient bons ou mauvais

C'est cela pour moi Nicolas, être ton ami.

7

Merci de ne pas me laisser me noyer dans ma déprime.

- Je serais toujours là pour toi.

- Tu es une véritable amie.  J’appelle un taxi pour nous deux ? 

- Non, je vais aller discuter un peu avec Lucette, sinon elle va m'en vouloir.  

- Et après, tu vas rentrer toute seule ?

- Lucette va bientôt fermer, elle me raccompagnera, ne t'inquiète pas.  

8

 Merci Angelina  pour ton amitié. 

- Rien ne pourra détruire notre amitié Nicolas.

- Je ne laisserai rien la détruire Angie.

- Allez Nicolas, fil et fait attention à  toi.

- Encore merci.    

9

Nicolas, tu t’en vas la retrouver et moi je suis là à te regarder t’éloigner. Mon cœur écrasé par la souffrance de cet amour que je dois étouffer. Mais je suis fière de moi, j’ai pu te remonter le moral sans te dévoiler mes véritables sentiments.

J’ai eu si peur, quand il me tenait serrer dans ses bras, de ne pas pouvoir me retenir , ce slow m’a semblé interminable pourtant j’ai apprécié chaque moment, chaque minute, chaque seconde de cette soirée.    

10

 Je vais parler un peu avec Lucette, cela me changera les idées.   

11

Que ferais-je sans toi Angie, tu ne peux pas savoir combien tu m’es précieuse, tu es mon plus beau trésors... qui dans ce monde à une amitié comparable à la nôtre ?

 - Où allez-vous monsieur ?

- Au cimetière, s’il vous plait.

- A cette heure-ci ? C'est vous qui voyez.  

 

 

 

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