41 ème Chapitre ~ 2 ème partie
Sylbie ma chérie, tu sembles si fatigué ce matin, je t’ai entendu… tu t’es couché tard.
- Je n’arrivais pas à trouver le sommeil.
- Tu veux que je décommande les filles ? De toute façon, il n'y a plus grand-chose à faire, si tu préfères te reposer, elles comprendront.
Non… non ça va Côme, Mama serait déçue la pauvre. Je pensais surtout à Angie… j’ai hâte de la revoir.
- Encore un peu de patience, ils seront bientôt de retour.
Pour te rendre le sourire… tu sais que je t’avais promis de trouver quelque chose dans les parages pour travailler ou un endroit dans la propriété pour faire mon bureau de travail.
- Oui.
- Si je te dis que j’ai trouvé l’endroit parfait.
- J’ai peur de te demander… Alors c’est où ?
- Un indice… pas très loin des ruches et en parlant des ruches si on pouvait les déplacer ça serait gentil, apparemment, elles n’aiment pas trop qu’on aille par là-bas et elles me l’ont bien fait comprendre.
Tu veux dire que c’est là, derrière la maison ?
- Sauf s’il y a d’autres ruches ailleurs que je n’ai pas encore vu.
- Tu plaisantes là… tu me fais marcher ?
-Moi plaisanter sur ce sujet ? Tu veux que je te montre ?
- Et comment je veux ! Aller, vite montre-moi !
~~~
Alors ? Tu crois que je pourrais faire quelque chose à cet endroit ? Je n’ai pas besoin d’une grande place, seulement de quoi mettre ma table à dessin et mon crayon.
Tu as raison, c’est l’endroit parfait.
Je suis sûr que cet endroit va beaucoup t’inspirer pour tes futurs projets…
- Je pense que cela commence déjà, car pour ne rien perdre de cette vue et de la lumière qu’il y a ici, j’ai pensé faire un atelier entièrement vitré.
- Une pièce entièrement vitrée ? Très bonne idée, je pourrais ainsi t’observer de la maison.
~~~
Ma chérie, les filles ne vont pas tarder et si on allait les attendre devant la maison ?
- Oui, faut vite que je leur raconte ton projet !
Bienvenue chez nous Mama.
- Merci Côme.
- Sylbie, j’ai réussi à avoir des boites d’œufs vides.
- Super ! On va les remplir… Viens avec moi, tu occuperas le coq pendant que je ramasserais les œufs, sauf si Serla veut s’occuper du coq ?
- Non, non… je vais m’occuper de la boisson, je vous laisse avec le coq.
- Ça tombe bien Serla, j’ai tout acheté pour que tu puisses nous faire un chocolat, tu veux bien ?
- Bien sûr.
Nous pouvons compter sur toi et Nil cet après-midi ? Nous allons avoir besoin de gros bras si, tu vois ce que je veux dire.
- Oui, je vois bien, je peux faire une petite remarque ?
- Oui.
- Pourquoi lorsqu'on vous dit que la première robe est parfaite et vous va à ravir, vous en essayez une vingtaine et sans parler des chaussures ?
- Parce que peut-être que la 20e nous ira encore mieux que la première… Pourquoi cette remarque ?
- Pour rien.
- Tu ne chercherais pas des excuses pour ne pas venir ?
Je n'inventerais jamais ce genre d'excuse, mais j'ai le regret de te dire que j'ai moi aussi un programme avec Nil et, si ce n’était pas si important, crois-moi ma chérie, on serait venu avec vous.
- Un programme, tient donc ça m’aurait étonné… C’est bien ce que je disais, tu te défiles, vous nous abandonnez ?
- Tout de suite, les grands mots, on se retrouvera ma chérie pour le déjeuner… et tout dépendra de la quantité de vêtements qu’il y aura dans les boutiques, sinon on se verra pour le dîner ou encore pour le petit-déj de demain matin, mais l’essentiel, c’est qu’on se retrouve, non ?
- Tu ne te ficherais pas de moi ?
Jamais de la vie !
- Tu fais quoi là ?
- Comme on va être un moment sans se voir, je voudrais avoir mon p’tit bisou.
- Je ne sais pas si tu le mérites…
-Nooon ne me fait pas çà, pitié ! Comment vais-je affronter ma grande journée ennuyeuse, si je n’ai pas ce bisou.
~~~
Il va falloir y aller sinon tu vas être en retard pour ton programme avec Nil mon cher Dim.
- Alors juste, un autre pour me donner du courage pour affronter mon dur programme.
- Tu es impossible.
Alors, Sylvania, tu as demandé à Phil pour James ?
- Oui, ce qui est curieux, c’est qu’il me semble que lui aussi venait aux nouvelles.
- Comment ça ?
- Il m’a posé des questions sur Serla, si elle nous avait dit quelque chose sur James.
- Tu lui as dit quoi ?
- Rien puisqu’on ne sait rien, mais j’ai réussi à savoir que James était extrêmement malheureux, par contre impossible de savoir si c’est uniquement à cause de ce qu'il se passe au procès.
- D’accord... James est à Rhodes ?
- Non, il est parti pour quelques jours. Tu crois Sylbie qu’on arrivera à savoir et à trouver une occasion pour qu’ils se voient ?
- Je ne sais pas Sylvania, mais je trouverais bien un truc.
Ooh regarde Nil, tu crois qu’il est blessé ?
- Non, il n’a pas l’air.
- Vous faite quoi comme ça ?
- Jennie se demandait pourquoi cet oiseau ne volait pas.
- Oui, il est peut-être blessé !
- Mais non, sur cette place, ils ont tellement l’habitude qu’on leur donne du pain, qu’il attend sûrement sa ration.
- Désolé p’tit oiseau, je n’ai rien dans mes poches et Nil a mangé son sandwich jusqu’à la dernière miette…
Jennie, on ne sera que toutes les deux pour faire les boutiques, puisque les garçons nous abandonnent lâchement.
- Comme ça, on aura personne pour nous dire de nous dépêcher !
- Je n’avais pas pensé à ça… Finalement, c’est une très bonne chose.
Les enfants, vous avez une très belle propriété, un petit paradis…
- C’est vrai que le cadre nous a tout de suite plus.
- Sylvania, je suis peut-être parano, mais j’ai eu l’impression que vous parliez de moi avec Sylbie.
- Quand ?
- Quand vous êtes parti ramasser les œufs.
- Non, on parlait de tout et de rien et surtout de la maison... Sauf si tu as peur qu'on ne découvre un secret.
- Mais je n'ai pas de secret !
Ha Hahaha !
Bon shopping les filles.
- Merci, bon programme à vous les garçons.
Au fait Betty, tu sais où ils vont ?
- Il ne me l’a pas dit… mais j’ai ma p’tite idée, il y a en ce moment un match de baseball qui se joue de l’autre côté de la ville.
- C’est ça leur programme super chargé et ennuyeux ?
- Oui et vu le sourire de Dim, j’en suis sûr.
Alors, où est-ce que tu m’emmènes ?
- Il y a un match de baseball en ville et j’ai réussi à nous dénicher deux superbes places au premier rang.
- Alors, là, je ne dis pas non !
Voilà vous êtes enfin prêt pour vivre dans votre nouveau chez vous, maintenant, on va vous laisser, vous avez besoin de repos.
- Je tenais à vous remercier les filles de nous avoir aidés…
- Ça été avec plaisir.
- Côme, je trouve que Sylbie à une petite mine, force-la à se reposer un peu.
- Je vais essayer Mama… Merci à toi d’être venu avec les filles pour nous aider à mettre un peu d’ordre.
- Mais si vous avez encore besoin d’aide, se serait toujours disponible.
- Ça va aller maintenant…
Et voilà tout le monde est parti, ça me semble bien calme tout d’un coup.
- Tu as raison.
- Je pensais qu'il était plus tard.
- Moi aussi, les filles sont parties de bonne heure.
- Je me demande comment on va occuper notre temps.
Toi, tu as une idée derrière la tête !
- Comment ça ?
- Je te connais bien Côme, mais tu as entendu Mama, je dois me reposer.
- Je pensais justement à faire une sieste, pas toi ?
- Humm… T'es sûr surtout avec le regard que tu me lances.
- Ce n'est qu'un regard... Viens.
Je ne me lasse pas de la regarder… j’ai dû mal encore à réaliser qu’on est enfin installé.
- Oui, nous avons enfin notre chez nous ma chérie.
Sylbie
- Oui.
- J’ai bien compris pourquoi tu voulais attendre, mais maintenant qu’Angie et Nicolas vont bien et qu’ils seront bientôt de retour parmi nous, je voudrais te redemander quelque chose… Quelque chose qu’on a dû laisser en suspens.
- Côme...
Écoute-moi, ma chérie, depuis la première fois où je t’ai vu, je savais que jamais je ne pourrais vivre sans toi.
Aujourd’hui, nous avons trouvé un chez nous pour fonder cette famille dont nous rêvions.
Alors je pense qu’il est temps… Temps que tu saches que mon plus grand désir, c'est celui de passer le reste de ma vie à tes côtés… Que je n'ai qu'un rêve celui que tu deviennes ma femme.
Je ne veux pas que tu doutes de mes sentiments et aujourd’hui, encore une fois, je te redemande…
Veux-tu m’épouser ?
Oui oui ouiiiiiiiiiiiiiiii ! Je le souhaite plus que tout au monde.
Tu m’as charmé dès notre première rencontre… Alors oui Côme oui, je le veux du plus profond de mon cœur… Et fixons enfin cette date.
- Une date... Si je m'écoutais, je t'épouserais sur-le-champ pour être sûr que rien ne viendra plus perturber notre envie de nous marier, mais je vais attendre patiemment.
- Plus rien ne viendra perturber notre projet, mon chéri.
- Sylbie, j'ai envie de faire quelque chose.
- Que veux-tu faire ?
- Je voudrais te porter jusqu’à notre maison.
- Tu plaisantes.
- Non.
- Mais ce n’est pas après le mariage qu’on le fait ?
- Je sais… Mais pourquoi le faire que ce jour-là ?
- Et tu comptes le faire tous les jours jusqu'au mariage ?
- N’exagère pas quand même !
Hihihi !
~~~
Je t’aime tellement Côme…
- Moi plus encore.
- Et moi encore plus... Ces deux jours ont été fatiguant si on allait se reposer un peu ensuite, on réfléchira à une date.
- Tu aurais dû me le dire plus tôt, je t’aurais emmené jusqu’à notre chambre.
- Pourquoi me regardes-tu comme ça avec ce drôle de sourire ? Tu as entendu, j’ai dit se re...po...ser.
- Je suis tout à fait d’accord.
- Alors, arrête de me sourire comme ça !
Je sais que je ne suis pas très doué en cuisine, mais franchement laisser une pizza brûlée, je suis vraiment nul !
Va falloir que je prenne des cours de cuisine…
Faut vite que j'en recommence une autre avant que quelqu’un se fiche de moi.
Tiens ça sens le cramé par ici.
- Moi, je ne sens rien.
- Curieux... Tu nous fais quoi Angie ?
- Je vous prépare une pizza pour ce soir… Hé, vous avez vu ça ? Je suis une championne de la pizza !
Super ! C'est quand même curieux, je suis sûr que c'est par ici que ça sent le cramer ?
- C'est sûrement un peu de pâte qui est tombé dans les flammes.
Les enfants, vous me rendez nerveuse à m’observer comme vous le faites, vous n’auriez pas des devoirs ?
Si on y va…. On va se mettre sur la table du jardin comme ça si tu as besoin de nous, on sera là.
Allez, petite pizza ne brûle pas, s’il te plaît…
- Tu parles à ta pizza Angie ?
- C’est ça mon secret pour la réussir… Je croyais que vous faisiez vos devoirs.
- On les fait, mais tu es trop drôle à parler à ta pizza.
Ce n’était pas si compliqué.
Je la trouve parfaite… je suis fière de moi.
~~~
Je me demandais où tu étais passé.
Sylbie ça va ?
- Oui, je réfléchissais et je pense avoir trouvé la solution.
- Trouvez la solution ? De quoi parles-tu ?
- De Serla et de James.
- Là, je suis perdu ou alors j’ai loupé un truc.
Tu sais bien que Serla a un faible pour James et lui pour Serla.
- Je pensais que vous plaisantiez avec cette histoire.
- Non, je t’assure, elle a les yeux qui brillent quand elle parle de lui, mais je ne sais pas ce qui s’est passé depuis qu’on est rentré de Bretèches, il semble qu’il y ait eu un problème entre eux deux.
- Tu crois qu’il lui a fait un truc ? Je vais tout de suite aller le voir et ça va chauffer pour lui !
- Non Côme, ils sont tous les deux malheureux, mais je n’arrive pas à savoir pourquoi.
- Et tu penses faire quoi Sylbie ?
Angie et Nico arrivent dans la semaine, je les ai invités pour le week-end, alors j’ai pensé comme tout le monde sera de retour et avant que ça ne reparte encore dans tous les sens, on va faire notre crémaillère ce week-end.
- D’accord pas de problème, mais je ne vois pas comment… à moins que….
- Oui, Serla sera invité et je demanderais à Mama ou à Phil sans rien dire à Serla d’inviter James.
Et s’ils n’avaient pas envie de se voir ou de se revoir, tu y as pensé à ça ?
- Non, car je n’ai pas envie d’y penser, alors, tu marches avec moi ?
- Je ne sais pas ce que cela va donner, mais je te suis.
Merci Angie pour ces pizzas, elles sont délicieuses…
-Oui, merci, on se régale.
- Maman, tu sais qu’Angie parle aux pizzas.
- ??? Angie, que veulent dire les enfants ?
- Rien... c’est juste un p’tit délire.
~~~
Demain matin, on partirait vers 10h30 , ça vous va ?
- Oui pas de problème.
- Papa, vous ramenez les cannes à pêche ?
- Bien sûr que oui ! Faudra bien qu’on arrive à vous montrer qu’on est capable de pécher un beau poisson.
Merci Côme.
- Merci de quoi ? De suivre tes idées un peu surprenantes ? C'est ça qui te rend exceptionnel et je t’adore comme tu es... Et si on rentrait.
- Avant de rentrer, je vais appeler Sylvania pour le lui dire, tu sais qu’on ne capte pas bien à l’intérieur.
- Oui, c’est vrai va falloir que je m’en occupe.
Ne tarde pas trop Sylbie, il fait déjà bien noir dehors.
- Ne t’inquiète pas chéri, j’arrive tout de suite.
Allô Sylvania, je ne te dérange pas ?
- Non… Que se passe-t-il ?
- J’ai trouvé un moyen pour Serla et James.
- Super ! Tu vas faire comment ?
- Réserve ton week-end, car j’organise ma crémaillère ce week-end et devine qui sera invité ?
- James.
- Gagné !
- Mais Serla risque de ne pas venir.
- Nous n'avons pas besoin de dire à Serla qui sera là.
- Tu as raison.
Non Phil, on ne manigance rien, c’est Sylbie qui nous demande de réserver le week-end prochain pour sa crémaillère.
- Que se passe-t-il Sylvania ?
- Rien, c’est Phil qui pense qu’on manigance un truc.
- Qui nous ? On n’oserait pas... Bonne soirée Sylvania.
- Merci à toi aussi.
J’ai passé une excellente journée, Sylbie et Côme ont une très jolie propriété.
Je suis sûr qu’ils y seront très heureux, il le mérite.
Et mon Nicolas … Oui, mon petit garçon et ma p’tite Angie qui vont bientôt rentrer tout cela devrait me réjouir pourtant, je me sens bizarre.
Comme si quelque chose m’étouffait, une sensation qui me glace le sang, d'où je n'ai aucun contrôle.
C'est comme si j'étais lié à quelque chose, sans pouvoir m'en échappé et tout ce que je sais, c’est que je n’aime pas ça….
Jenny, que fais-tu ici toute seule, tu ne veux pas répondre ?
D'accord, je peux au moins m’asseoir à côté de toi ou préfères-tu que je parte ?
- Désolé, tu peux rester, mais je ne serais pas de très grande compagnie.
- Parle-moi cela te fera sûrement du bien…
Rodolf, je pressens un danger dans l’air.
- Un danger ? Mais tout est calme et tu devrais être contente Nicolas rentre bientôt.
- Je sais… mais je n'y arrive pas, cette angoisse m’étouffer presque.
- Tu me fais peur Jenny.
- C’est pour cela que je ne voulais pas t’en parler.
- Et tu n’as aucune idée du pourquoi ?
- Je ne sais pas trop, mais c’est comme s’il y avait ici dans les profondeurs de la magie malsaine.
- Ce n’est pas possible, les fantômes ne font pas de magie encore moins maléfique.
C’est pour ça que je ne comprends pas… Tu crois qu’elle pourrait avoir trouvé ?
- Qui ?
- Elle.
- Nausicaä ?
- Oui.
- Mais c’est impossible ! Aucun fantôme n’a jamais réussi à sortir de là où elle est.
- Alors, je ne sais pas pourquoi j’ai cette impression de malheur.
Partager cet article
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F60%2F12%2F665477%2F116297871_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F09%2F42%2F665477%2F116043854_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F76%2F15%2F665477%2F116115751_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F86%2F56%2F665477%2F113933314_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F5%2F7%2F572344.jpg)