44 ème Chapitre ~ Serais-ce réellement un signe du destin ? ~ 1 ère partie
Chapitre 44 ~1ère Partie ~
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Alors, ça vous a plu les enfants ?
- C’est magnifique, j’adore la façon dont vous avez aménagé la maison.
James ?
James Lavigne, c’est bien toi ?
- Oui… mais aujourd’hui c’est Falses, ce n’est plus Lavigne, dis-moi... tu ne serais pas.
Oui c’est moi, Star.
- Ce n’est pas possible c’est bien toi, la petite Star de Rhodes ?
- Petite ? Dans quel sens tu dis ça… car si tu te souviens bien, on avait qu’une classe qui nous séparait.
- C’est vrai… Mais que fais-tu par ici ?
- Moi ? Mais moi, j’habite dans cette ville, c’est surtout toi que fais-tu par ici ?
- Moi, je fais une pause chez un ami.
Que je suis content de te revoir Star.
- Et moi donc, James !
J’allais voir un film qui est à l’affiche, mais je peux très bien le voir plus tard, ça te dirait de boire un café en parlant du bon vieux temps ? Si tu as le temps bien sûr.
- Et comment ! Je ne vais pas te laisser partir comme ça, faut que tu me racontes tout de toi, même si je lis la presse.
- Il ne faut pas toujours croire à tout ce qu’on lit dans ces torchons.
- Justement, tu vas me raconter.
- Je vais en avoir pour des heures.
- Mais, j’ai tout mon temps.
Quand je vais le dire à Dany, il va être fou de joie.
- Dany aussi habite ici ?
- Mon frère n’allait pas quitter ses frangins comme ça, on habite tous les quatre ensembles.
- C’est super ! Les petits ont dû grandir ?
- Et comment ! Mais dis-moi, pourquoi es-tu parti sans donner de nouvelles alors qu’on avait décidé de se retrouver tous les trois après le collège dans le même lycée.
- C’est ce qu’on avait décidé, mais mon père en a fait autrement, j’ai pourtant laissé une lettre à la gouvernante pour qu’elle te la donne… je vois qu’elle ne l’a pas fait. Après les conneries qu’on avait fait avec ton frère, mon père m’a changé d’établissement, tu vois dans le genre à l’autre bout du globe sinistre et lugubre.
- Wouaou... comme tu as dû t’ennuyer.
- Pire que l’armé, mais je m’en suis sorti vivant.
- Encore heureux !
- Mais je n’ai pas arrêté de penser à nos années folles, tu me manquais toi et ton frère.
- Toi aussi, tu nous as énormément manqué.
- Et bien le temps à défilé à grande vitesse, tu as vu l’heure ?
- Je ne m’étais même pas rendu compte qu’il était si tard.
Veux-tu que je te raccompagne ?
- Non merci, j’ai encore du travail à la galerie et ma voiture est là-bas. Au fait James, tu es chez qui en ce moment, je connais peut-être.
- Je suis chez Fred Tourquoi, c’était un ami de ma mère.
Attends, Fred Tourquoi ? Celui qui habite une grande maison blanche au nord de la ville ?
- Euuuh sauf s’il y en a deux sinon, c’est bien lui, pourquoi ?
- Tout simplement parce que j’habite juste en face, on habite un petit chalet.
- C’est incroyable !
- Comme tu dis.
Tu n’as qu’à traverser la route et tu es chez moi, vraiment incroyable et si tu passais demain, mon frère va rentrer très tard ce soir, mais demain il sera à la maison de bonne heure et les autres n’ont cours que le matin.
- Ok, je passerais et si tu ne disais rien à Dany, on lui ferait la surprise.
- Bonne idée, je vais essayer de tenir ma langue.
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Je t’attendais plus tôt, tu l’as regardé combien de fois ton film ?
- Finalement, je ne l’ai pas vu, j’ai rencontré par hasard une personne que j’ai connue à Rhodes.
- J’espère au moins que c’était une bonne rencontre.
Oh oui, j’étais dans la classe de son frère, mais tous les trois, on ne se quittait jamais sauf quand mon père m’a envoyé de l’autre côté du globe.
- Ah oui, je m’en souviens… j’en étais malade quand il a fait cela.
- Tu imagines que cela fait au moins 15 ans qu’on s’est perdu de vu et on se retrouve comme ça.
- Je suis vraiment content pour toi.
- Mais le plus incroyable, c’est qu’ils habitent tous les quatre de l’autre côté de la rue.
Tu veux parler des Shue ? Ceux qui habitent le petit chalet ?
- Oui c’est ça, Dany son frère était mon meilleur ami, on faisait les quatre sens coup ensemble et Star était toujours là avec nous.
- C’est super et je ne me souvenais plus qu’ils venaient de Rhodes, ils sont vraiment sympa.
Tu sais Fred, cela m’a fait du bien de parler du passé, dû bon vieux temps.
- Oui je vois ça. Tu as donc retrouves une ancienne petite copine.
Non, non, tu n'y es pas là, c’était seulement une amie, on était trois gosses avec une imagination débordante.
- Si tu le dis…
Ça fait bien longtemps que je ne t’ai pas vu peindre en sifflotant, que t’arrive-t-il p’tite sœur ?
- Rien.
- Comment rien la dernière fois que je t’ai vu ainsi, tu étais amoureuse, alors ne me dis pas qu’il ni à rien.
- Ok, j’ai rencontré quelqu’un.
- Je le connais ?
- Je ne sais pas, je l’ai invité demain.
- Bien mystérieuse, mais j’aime te voir heureuse p’tite sœur.
Je suis content pour toi James cela t’as changé les idées avec tout ce que tu as déjà vécu ces derniers jours.
- Et toi Fred, j’ai l’impression que quelque chose te tracasse.
Ecoute, je voudrais te parler de quelque chose de très de sérieux. Au moment du procès de ton père, le lieutenant Phil Hozoff m’a révélé quelque chose qui n’a pas été dit au procès, cela ne concernait pas l’affaire.
Le policier qui travaillait sous couverture lui a révélé des choses, des choses que ton père lui aurait dites…des choses te concernant.
- Tu m’inquiètes.
Tu sais qu’avec ta mère, on a fait nos études dans la même université.
Ta mère a toujours voulu devenir journaliste, mais tes grands-parents ne voyaient pas cela d’un très bon œil.
Quand elle est sortie avec son diplôme en main, elle a voulu racheter la gazette qui était en vente, mais ses parents ne voulaient pas en entendre parler. Ce que lui avait laissé sa grand-mère ne suffisait pas alors, elle m’a donc demandé de l’aider, même si ma passion était les bijoux j’aurais tout fait pour elle, j’avais un petit capital que mes parents m’avait laissé, alors j’ai investi dans la gazette, je suis devenu son associé avec 60 %, c’est comme si elle avait deviné la suite et qu’il fallait que je sois majoritaire…
Tes grands-parents étaient furieux et ne me l’on jamais pardonné au point de la forcer à se marier avec ton père alors qu’ils savaient que l’on était éperdument amoureux l’un de l’autre.
On avait même pensé à s’enfuir, mais ton père était déjà puissant, je savais qu’il l’aurait retrouvé, je n’ai pas voulu qu’il lui fasse du mal, alors je lui ai menti sur mes sentiments pour qu’elle reste avec ton père… mais si j’avais su.
Mais tu m’avais déjà parlé un peu de tout ça.
- Mais pas de la suite… pas de cette nuit James. La veille de son mariage, ta mère est venue me retrouver, elle voulait savoir… connaître la vérité sur mes sentiments, je n’ai pas pu lui mentir, je l’aimais tant.
Elle m’a avoué ne pas vouloir lui donner ce qu’elle avait de plus cher et c’est à ce moment-là, on s’est donné l’un à l’autre, l’unique fois.
- Je ne comprends pas à quoi tu veux en venir.
Tu vas comprendre… le jour de la tragédie ta mère m’avait appelé pour me dire qu’elle venait me rejoindre et qu’elle quittait ton père définitivement. Elle avait quelque chose de très important à m’avouer, elle avait un doute et avait fait un test qui l’avait réjouie. Elle espérait seulement que je puisse lui pardonner un jour, mais malheureusement, je n’ai jamais su ce qu’elle voulait m’avouer.
- Oui, mais je ne comprends toujours pas…
- Ton père aurait dit à une des filles, que parce que ta mère m’avait donné une chose qui aurait dû lui revenir, lui aussi aurait gardé secret une chose qui m’appartenait, plus tard il aurait même avoué à cette fille que… que tu… tu n’étais pas son fils, mais celui d’un autre.
Je n’ai jamais su ce que ta mère voulait m’avouer, mais en y réfléchissant, je pense que ça aurait pu être cela. James… j’ai fait et refais le calcul et tu pourrais réellement être mon fils.
Que ça fait du bien de prendre l’air… Dany a raison, il a y fort longtemps que je n’avais peint ainsi, je n’ai même pas vu le temps passer.
Tu penses vraiment que cela pourrait être possible ?
- Tu sais depuis que Phil au restaurant avait parlé de notre ressemblance frappante cela m’a travaillé. James, je ne veux pas t’obliger à faire quoi que ce soit, je ne veux pas te voir mal à l’aise… c’est à toi de décider si tu veux faire ce test, mais je comprendrais si tu ne souhaites pas, je ne peux et ne veux t y obliger.
A quoi réfléchies-tu ?
- Je réfléchissais seulement à toutes ces années près de lui à chercher un peu d’affection.
- Je suis désolé James.
- Tu n’y es pour rien Fred, mais je comprends mieux maintenant toutes ces nuits où il me laissait pleurer quand je lui demandais de me parler de ma mère et qu’il refusait.
Fred, faut qu’on fasse ce test au plus vite.
- J’en parle dès demain à mon avocat.
Tiens, il y a encore de la lumière chez Mr Tourquoi, je me demande bien ce que James fait en ce moment.
Je me souviens de nos longs moments passé à admirer les étoiles avant que ton père ne t’envoie à l’autre bout du globe pour t’éloigner de nous… apparemment pour lui on n’était pas assez bien pour toi.
Et aujourd’hui après 15 ans de séparation, on se retrouve enfin.
Je ne te réveille pas mon trésor ?
- Nooon, je viens même de finir un chapitre de mon livre, tu vas rentrer ?
- Non et je risque même de rentrer tard, mais je voulais te dire que je n’ai pas réussi à voir James, il n’a plus de téléphone en ce moment, mais j’ai vu Mr Tourquoi.
- Mr Tourquoi ?
- Oui l’ami qui héberge James.
- D’accord et, tu lui as dit ?
- Oui, il a dit qu’il le lui dirait, mais que pour lui, James n’avait encore rien prévu pour ce week-end.
- Super!
- Je lui ai donné mon tel, mais devine le plus beau.
- Quoi ?
Tu sais où habite Mr Tourquoi ?
- Non, je sais que ce n’est pas à Rhodes c’est tout.
- Effectivement, ce n’est pas à Rhodes, c’est une commune juste à côté de Terra nova et vu l’adresse, il doit habiter plus ou moins à quinze kilomètres de chez Serla
- Ce n’est pas vrai ? Pourvu qu’il ne se croise pas avant la crémaillère de Sylbie. Je vais joindre Sylbie, merci mon amour.
J’ai hâte de revoir Dany…
Et ben, j’ai droit à un vrai comité d’accueil.
- Désolé James.
- Elle a vendu la mèche, mais je l'ai travaillé au corps.
- Oui, il n’a pas arrêté de me demander qui j’avais invité et c’est parti tout seul.
Ce n’est pas grave Star… je suis tellement content de vous revoir tous.
Et moi donc James, ça fait si longtemps… on a toujours suivi ton parcours concernant les concerts mais on n’a jamais osé venir te voir dans ta loge.
- Vous auriez dû, je ne savais pas où vous étiez partie quand je suis revenu à Rhodes, vous n'y étiez plus.
- Et si on rentrait à la maison ?
Salut Sylbie, tu te plais toujours dans ta nouvelle maison ?
- Et comment, plus de bruit de voiture seulement le piaillement des oiseaux et le bruit de l’eau.
- Tu m’étonnes… Sylbie, je t’appelle pour t’annoncer que Phil a vu l’ami qui héberge James en ce moment, il pense que James n’a rien prévu pour dimanche, mais il lui confirmera ça au tel.
- J’espère bien qu’il n’a rien prévu ! Merci Sylvania, mais tu dis son ami… c’est bien un homme dont tu parles ?
- Oui c’est un homme… mais je ne me souviens plus de son nom.
- Dis à Phil, que j’invite aussi l’ami de James.
- Ok, je transmettrais.
- Hâte de voir la tête de Serla dimanche.
- Oui, moi aussi, sauf s’il se rencontre avant.
- Comment ça, avant ?
- Phil vient de me dire que James, habiterai pas loin du secteur de Serla.
Tu plaisantes ?
- Non, il doit sûrement se trouver entre toi et Serla.
- Ils peuvent donc se rencontrer avant dimanche alors ?
- Oui.
- Sylvania avec ce que tu viens de me dire, je suis sûr maintenant que ces deux-là sont prédestinés à vivre ensemble, sinon pourquoi même en déménageant, ils se retrouveraient dans le même coin ? Pour moi, c’est un signe.
Il faut a tout pris que James vienne à ma fête, j’espère qu’il n’aura rien de prévu… tiens Côme viens de rentrer, je te laisse faut que je lui raconte, à plus.
Alors que se passe-t-il avec James, il ne peut pas venir ?
- On n’en sait rien encore, mais devine où il habite en ce moment ?
- Là, je donne ma langue au chat.
Il est près de chez nous plutôt du côté de Serla, tu imagines s’il se rencontre et si cela se passe mal ?
- Pourquoi cela se passerait mal ? Ce sont des adultes, tu penses que s’il devait y a un problème entre eux, ce serait mieux, s’ils étaient avec nous ?
- Oui, ils n’oseront pas faire de scandales à notre fête.
- Et bien, alors espérons que chacun restera chez lui jusqu’à la crémaillère.
Mais pourquoi vous vous êtes perdu de vu ?
- C’est long a expliquer, mais après le départ de James de cette école, vous étiez petits mais nous, aussi nous avons déménagé, j’avais laissé nos coordonné au père de James mais…
- Mais, il ne me les a jamais transmises.
- Et nous, on pensait qu’il ne voulait plus nous voir.
- C’est super que vous vous retrouviez alors !
- Oui, comme tu dis p’tit frère.
Oui, un coup de chance et surtout quand on est venu à savoir qu’on habitait juste en face.
- On va pouvoir se remémorer le passé.
- En parlant de ça, tu te souviens de la pièce de théâtre que tu as joué avec James ?
- Euuuuh... dans les grandes lignes, pas la peine d’embêter les jeunes avec ça, Dany !
Ce que votre sœur ne vous dit pas, c’est qu’elle devait choisir quelqu’un pour jouer une pièce avec elle, il y avait plusieurs classes, dont la nôtre et qui a-t-elle choisi… James bien sûr.
-Les autres étaient trop cons pour jouer cette pièce de théâtre avec moi.
- Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié cette pièce que l’on a joué ensemble !
- Je suis sûr que Star, elle ne l’a pas oublié.
- Pourquoi… pourquoi ? Raconte-nous.
- Non, Dany arrête !
- Et bie, James avait accepté pour lui faire plaisir, mais n’avait pas envie d’apprendre son texte et encore moins de le répéter.
- Votre sœur n’arrêtait pas de dire... de lui redire qu’ils devaient répèter ensemble. Il en a eu tellement marre, qu’il lui a dit ok…
- Ils ont donc répété ?
- Oui, en pleine rue, mais pas vraiment comme elle le pensait… il a répété la dernière scène de la pièce.
- La dernière pièce ?
- Il n'y avait aucun texte.
- Dany, tu sais que je connaissais mon texte, mais à ce moment-là, je ne sais pas ce qui m’a pris !
- Je n’en doute pas James.
- Mais alors il a fait quoi ? C’était quoi la dernière scène ?
La scène de la fin était la scène du baiser et ouiiii quand le héros embrasse son héroïne.
Quoi! Tu as embrassé ma sœur comme ça en pleine rue ? Vous sortiez ensemble ?
- Non, on s’amusait seulement, nous étions de grands amis tous les trois, mais je vous assure qu’après votre soeur ne m’a plus jamais demandé de jouer une scène avec elle.
Ahahaha !!
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